L'histoire d'Alema

11ème partie : Promenons-nous dans les bois…(pendant qu’Alema n’y est pas)

Ces arbres sont gigantesques, ou alors fait d’un matériaux cristallin de toute beauté, quand ils ne sont pas cristallin et gigantesque. Marchant dans cette forêt pour le moins surprenante je sens que l’on m’observe, de temps à autres des ruines bien nés change ce paysage tout en y ajoutant un certain charme. La logique voudrait que cet elfe de la nuit que je recherche se cache soit dans une grotte, soit dans les ruines, mais avec ces elfes, on ne peut jamais en être certain.

« Bon j’en ai marre soit ce fichu gobelin c’est foutus de moi soit cet elfes joue avec mes nerfs ! ». Je sors mon sifflet afin d’appeler mon drake, celui-ci se pose avec élégance juste devant mes yeux quelques instant plus tard. Je monte dessus tire et sur les reines. Le drake s’envole tout en évitant soigneusement les branches d’un arbres gigantesque qu’il frôle pendant son ascension.

Sous un arbre, parmis les ombres un félin à la fourrure noire immaculée apparaît, Tout en se redressant sur ces deux pattes postérieurs, son apparence change pour devenir celle d’un elfe de la nuit d’une constitution solide. Malgré tout son âge commence à faire ployer quelques peu ses épaules pourtant carrées. Il regarde le Drake s’éloigner et disparaître à l’horizon. Secouant la tête d’un air blasé il se retourne pour n’apercevoir que deux choses : Un Visage dont les yeux verts ne peuvent laisser indifférent et les phalanges repliées d’une main qui ne pourrait laisser conscient qu’un mammouth de la toundra après un tel coup. Le corps de l’elfe s’effondre sur le sol. Secouant la main avec vigueur pour dissiper la douleur. La jeune femme, apparut de nulle part, traîne le druide vers un endroit plus tranquille.

C’est amusant comme le premier réflexe d’une personne attachée c’est de se débattre au lieux de garder ses forces. Ma main posée sur son torse recouvert d’une veste en cuir une lueur bleu diffuse émane de ma paume. Drainant encore et toujours toute les forces druidique de mon captif, ce dernier me regarde sans dire un mort fixant mes yeux me délectant de son essence, mon regard doit luire d’une façon impressionnante. Je décide de rompre le silence.

-« Tu es à bout de force, tu ne peux pas fuir ni te battre »
Essayant sûrement de prendre une autre forme, il tire encore une fois sur ses liens.
-« Je vais donc être directe, où se trouve le cadran de kayburr ? »
S’arrêtant il me fixe puit secoue légèrement la tête de droite à gauche avant d’éclater de rire. Lui assénant une gifle, il s’arrête net.
-« Alors ? »
-« Tu crois que j’vais te le dire comme ça ? »
-« Si t’étais perspicace c’est ce que tu ferais »
Passant une main devant son ventre L’elfe me regarda faire, avant de grimacer, puis de gesticuler pour au final gémir puis hurler de douleur. A peine quelques minutes pour moi mais une éternité pour l’elfe. Je lui reposais la même question, et obtint le même type de réponse. Les ruines résonnèrent des hurlements du druide pendant une heure entrecoupée de brèves pauses silencieuses.

-« Fillette »

Fut le seule mot qui franchit mes lèvres quand le druide s’évanouit de douleur et d’épuisement.

-« Saleté ! »

Fut celui que la dryade marmonna quand elle vit que j’avais évité de justesse sa lance, qui se planta dans une des fissures du mur sur ma droite. Elle chargea en criant.
-« laisse mon mari tranquille sorcière ! »
-« je savais que les druides avaient des goûts spéciaux, mais là c’est carrément répugnant ! »
Comme attendu la créature mi-femme mi-cervidés rentra dans une rage folle et se cabra. D’un geste vif de la main, une flamme se matérialisa à la base de sa patte gauche. Surprise par la douleur elle tomba en arrière. D’un autre geste de ma main, elle se plia de douleur quand un sort commença à corrompre sa chaire qui commença à ce ternir et à se flétrir par endroit. Je me pris malgré tout un cou de sabot qui m’envoya m’écraser contre un pilier quand je voulu m’approcher d’elle pour la neutraliser. Furieuse qu’elle m’ait cassé une cote, au vu de la douleur intense qui me traversait à chaque respiration, je tendis la main vers cette sous-espèce humanoïde et lui vola avec avidité ses forces vitales via le drain que j’avais matérialisé entre elle et moi. Ma cote me faisait de moins en moins mal jusqu’à ce que la douleur disparaisse totalement une fois ma cote ressoudée comme si elle n’avait jamais eu de traumatisme.

Un fois inconsciente elle aussi, je l’attachais fermement juste devant son « mari ». Ce dernier rouvrit les yeux quelques instant plus tard, son regard était noyé par l’horreur de la situation.

-« Dites moi tout de suite s’il y’a toute votre famille qui comptent venir que je leur fasse une petite place »
-« Relâchez là ! »
-« Non… sauf si vous me dites où se trouve ce que je recherche dans ce cas je vous libère et vous pourrez brouter tous les deux dans votre forêt aussi longtemps que vous voudrez »
Voyant l’hésitation je me dirigeais alors vers la créature à la chevelure argent tressée avec des feuilles de lierre.
-« Vordrassil ! »

12ème partie : il était une fois…

Le second arbre monde nommé Vordrassil venait d’être planté par quelques druides elfes de nuit. Ces druides avaient été manipulé par un groupuscule qui serait connu bien plus tard comme étant « les sectataires du crépuscule ». Ils avaient ainsi planté une des graines venant de Nordrasil l’arbre monde planté au Mont Hyjall par trois des aspects d’Azéroth.

L’arbre gigantesque avait poussé à une vitesse record. Après quelques jours un changement était survenu, les racines de l’arbres avait atteint quelque chose qui le changeait. Pas seulement l’arbre, mais aussi tout ce qui l’entourait. Les animaux devenaient agressif, la végétation se flétrissaient la terre elle même semblait faire ressortir de ses entrailles les vapeurs d’un poison lent qui polluait toute la région.

L’aurore ne tarderait plus, les elfes de la nuit évitant la lumière du jour autant qu’ils le pouvaient, surveilleraient avec beaucoup moins d’attention le site. Une forme passa furtivement derrière quelques sentinelles. La silhouette grimpa avec vélocité le long de l’immense tronc, s’aida des irrégularités de l’écorce pour prendre appuie avec ses pieds et bondit sur la branche la plus basse. Elle enchaîna de brefs sauts jusqu’à atteindre une branche se trouvant au cœur du feuillage. Avançant prudemment l’elfe encapuchonné s’approcha, dégaina une dague ouvrit à l’aide cette dernière la première cosse contenant la première graine de Vordrassil. Il disparut aussi rapidement qu’il était venu.

Le temple dédié à la déesse Elune, resplendissait au cœur de la forêt de cristal. Dans la grande salle dédié aux prières une elfe vêtue d’une robe tissée avec les plus belles étoffes attendait malgré l’heure tardive de la journée. Ces cheveux d’un blanc argent contrastait avec sa peau violacée. Relevant la tête, elle le vit entrer et se dirigeât avec empressement vers lui, il lui tendit la précieuse graine. Sans se dire un mot ils partirent ensembles se mettre en route pour la désolation des dragons, il voyagerait de jour, ce qui n’était pas dans l’habitude de cette race nocturne.

Le Sanctuaire draconique bronze était le cimetière sacré des dragons du vol du même nom. Il y gisait plusieurs squelettes des imposants béhémoths décédés, mais surtout leur essence s’était dissoute en même temps que leurs reste corporel créant ainsi le sable qui tapissait tout le Sanctuaire. Choisissant le squelettes le moins ancien ils y ramassèrent autour, le sable regorgeant des résidus du pouvoir temporel des restes du dragon.

Tous les composants essentiels et les plus rares était réunie, il était temps de rejoindre leur chef et de lui rapporter ce pourquoi ils avaient œuvrés depuis si longtemps. La graine de Vordrassil transformé par le pouvoir provenant d’un dieux très anciens, si bien entendu les conclusions de leurs complices étaient exactes, servirait de cataliseur. Le sable du Sanctuaire draconique bronze servirait de focalisateur.

Tous les membres du groupuscule était réunis, la fabrication du cadran de kayburr se déroulait bien, le sable était porté à fusion au cœur d’une forge alimentée par l’énergie d’un élémentaire de feu asservit. La graine était baigné dans une eau contenant les dernières particules sablonneuse du vol de bronze qu’ils avaient récupérées. La grande salle sombre dans laquelle ils se trouvait était éclairée par des bougies posées un peu partout et par des torches accrochées aux murs décorés par endroit de glyphes tribales. La chaleur dégagée par la forge était pesante ce qui alourdissait de minute en minute l’atmosphère malsaine qui régnait dans ce temple construit par la tribu qu’ils avaient exterminée afin d’y aménager leur repère. Tous avaient une tâche particulière à effectuer, dans quelques heures l’artéfact serait finit et enfin ils pourraient tous communier avec ceux qu’ils servaient aveuglément. Les voix qu’ils entendaient dans leur tête les encourageaient et leur promettaient des récompenses infinies.


(HRP : ce chapitre se passe au cas où vous auriez eut du mal à suivre plusieurs millénaires avant l'ascension du roi liche. J'ai essayé de retranscrire une partie de l'histoire de Vordrassil et des elfes de la nuit le tout soupoudré d'un peu d'imagination donc il est possible qu'ils comportent quelques erreurs par rapport au bg de warcraft, si c'est le cas signalez le moi.)

13ème Partie : on frappe avant d’entrer !

Le vent glacé faisait fouetter mes cheveux dans le dos, son sifflement résonnait dans ma tête mais surtout il ralentissait grandement mon Drake cramoisi. En contrebat l’architecture était à la fois primitive mais perfectionné. Les temples gigantesque de toute la région traduisait de l’acharnement des autochtones à vouloir vivre dans cette zone hostile et de leur fanatisme religieux. Les systèmes complexes d’irrigations d’eau était mal entretenue voir même détérioré par endroit au loin des nécropoles du fléau était visible mais restait à la périphérie des divers temple. Une étrange activité régnait dans l’un des temples où l’on pouvait y voir par moment quelques flashs de lumière.

Plus loin j’aperçu mon objectif, d’un mouvement ma monture se rapprocha assez du sol pour me permettre un saut sans danger. Mes pieds s’enfoncèrent dans la neige. Les autochtones, d’étrange troll à la peau bleue nuit, accoururent dans ma direction armes à la main. La dernière chose qu’ils virent furent des petits projectiles que leur peau absorbèrent sans aucune difficulté. Certains se révulsèrent de douleurs alors que d’autre continuèrent de converger dans ma direction armes à la main. Des explosions se firent entendre. Chaque troll infecté par ses étranges projectiles explosèrent littéralement en dégageant des ondes chocs disposées de tel manière que les survivants se retrouvaient comprimés par l’effet de souffle les faisant imploser. Enjambant les cadavres sans y prêter attention, je franchissais les lourdes portes du temple. Le courant d’air fit voler quelques mèches de mes cheveux, quelques bruits se faisait entendre dans les entrailles de cette construction.

Progressant peut à peu dans la structure pyramidale et laissant un sillage macabre derrière moi, je pénétrais dans la salle principale. Je m’attendais à découvrir une salle du trône, de prière, ou encore de sacrifice. A la place j’y découvrais une salle beaucoup moins commune, les murs était recouvert de symboles et de glyphes cabalistiques en relief dégradés par endroit. La lumière des torches accrochées un peu partout laissait voir une diversité d’outils impressionnant et différents mécanismes reliés à des chaînes, un gnome se serait sentit chez lui dans cet endroit. Au centre de la pièce se trouvait une forge dont le foyer ardent semblait brûler de façon éternelle. C’est ici qu’avait dû avoir lieu la construction du cadran, et le massacre des traîtres Elfes de la nuit dont m’avait parlé le druide. Je n’avais plus qu’à trouver l’objet que je convoitais. Un claquement de porte se fit entendre et le froid s’engouffra dans ce qui devait être en réalité un atelier. L’armure noire que portait le chevalier était recouverte de décoration morbide faites de cranes, et d’os. L’épée finement recouverte de givre qu’il portait, luisait d’une pale lueur bleutée. Ses oreilles pointues couleur parme qui s’échappaient de son casque laissait deviner son appartenance aux elfe de la nuit. Une main invisible me saisit à la gorge, m’étrangla, puis me projeta vers le chevalier et plus précisément vers son épée qu’il tenait tendue, prête à m’empaler. La distance entre mon ventre et la lame devint quasi inexistante.

Son épée empala seulement un courant d’air accompagné de quelques cendres, l’elfe grogna de frustration. Me matérialisant à quelques mètre sur sa droite une sorte de javelot d’ombres condensées jaillit de ma main droite. Le choc qu’il reçu suffit à le sonner quelques précieuses secondes, durant lesquelles je pu utiliser une bonne panoplie de sortilèges certain le faisant souffrit d’autres, lui siphonnant son énergie, le brûlait, ou encore corrompait la nature même de sa peau qui commença à flétrir et craqueler. Malheureusement il reprit vite ses esprits et s’entoura d’une sorte de champ de force qui le rendait insensible à tout mes sortilèges.

Jurant à voix basse, pour ne pas dire « et merde ! », je me mis à courir évitant de peu des chaînes de glaces qui finirent dans le foyer de l’impressionnante forge. Le phénomène qui suivit fut très étrange les chaînes ralentirent à quelques centimètre des flammes elles semblèrent même figées dans les airs l’espace de quelques secondes puis sans prévenir se vaporisèrent instantanément. Notant se détail troublant je continuais de courir et plongeât entre une enclume et une sorte de bocal cerclé de fer relié par des chaînes métalliques au plafond. Je connaissais la nature des champs de force qu’utilisaient les différents manieurs de sorts, soit ils absorbaient l’énergies ce qui provoquait au final leur destruction, soit ils dissipait le sortilège, cette méthode bien que plus efficace durait heureusement pour moi qu’un court instant. A nouveau une force invisible me saisit et me projeta vers l’elfe de la nuit son épée encore prête à me transpercer par instinct de survie et un mouvement de main plus tard je recouvrait mon adversaire d’un voile mortel. Surprit il baissa on épée, je le percutais de plein fouet et le reversa. Agissant avec une rapidité que certaines personnes de l’allée du meurtre pourrait envier je bloquais avec le talon de ma botte sa main qui tenait la garde de son épée runique. D’une main j’arrachais son casque pour le jeter plus loin. Rouvrant les yeux, et hébéter par l’enchaînement des événements il vit la paume de ma main à une dizaine de centimètre de son visage ayant encore les stigmates de mes attaques. Il ne prononça qu’un mot : « chiotte… » avant qu’une flamme noire ne calcine sa peau.

14ème partie : tic-tac tic-tac…

S’écartant du cadavre en armure noire la jeune elfe de sang reporta son attention sur la forge. Intriguée elle jeta dans le brasier une sorte de boule compacte faite d’énergie sombre grésillante. Cette dernière ralentit à l’approche des braises, jusqu’à se figer sur place avant de se dissiper en plongeant momentanément la pièce dans une semi obscurité. Elle répéta l’opération avec un morceau de gravats, celui ci finit sa course de la même façon avant de se vaporiser. Fronçant les sourcils elle tourna quelques minutes autour de cette grande forge, s’arrêta soudain prit un mélange de sable et de poussière sur le sol et y jeta plusieurs poignées vers la forge. Les particules prisent dans le phénomène se figèrent dans le temps tandis que d’autre retombèrent sur le sol. Les particules figées délimitait les limites du « champs » le rendant visible. C’était une sphère d’environ 1m60 de diamètre. Intriguée elle pris une vielle torche éteinte et la pointa vers le centre de la distorsion la torche semble heurté un mur puis elle fut comme aspirée par le phénomène qui réduisit en cendre le morceau de bois. La jeune femme lâcha la torche juste à temps pour ne pas être happée et consumée elle aussi par le phénomène.

Sa voix raisonna faiblement quand elle dit pour elle même : « le cadran a crée une faille qui maintient un brasier perpétuelle et c’est ce dernier qui consume tout ce qui en approche… ».
D’un geste qui semblait rageur elle pulvérisa au niveau du sol la base de la forge en déchaînant une onde de choc qui eu pour résultat d’ébranler tout l’édifice. Le reste de la forge protéger par la sphère flottait à quelque centimètre du sol. « C’est bien ce que je pensais ça va mètre des siècles voir des millénaires avant qu’elle tombe ». Prenant à nouveau du sable qu’elle jeta en l’air, elle dessina au sol avec un morceau de bois calciner un cercle à la limite où le sable était retomber elle traça un triangle rectangle dans ce dernier et fit une croix au milieux exact du cercle (petit cours de géométrie) en prenant garde de ne pas entrer en contact avec la distorsion. Se concentrant sur le centre du cercle elle tendit sa main droite à la hauteur où devait se trouver le centre de la sphère. Elle leva son autre main à l’opposé de la forge et se concentra. Un petit vortex apparut au ralentit au cœur de la forge, des flammes sortirent à quelque centimètre de la main gauche de la démoniste puis un objet hémisphérique tomba sur le sol. La forge retomba lourdement sur le sol faisant un vacarme qui aurait ameuté tous les occupants vivant de la pyramide. Les braises n’était plus que des cendres refroidit depuis une éternité semblât-il. Prenant enfin sans danger le cadran de kayburr entre ses mains elle regarda l’étrange objet fait de verre, on aurait dit une sphère coupée en deux selon un angle légèrement incliné, non pas en son centre mais au trois-quart révélant sur la surface plane un mélange complexe de runes, glyphes, et autres symboles qui semblait constitué les constellations visible depuis le ciel d’Azéroth. Cet affichage au couleurs dorées et argentées pour le moins surprenant semblait être en mouvement lent mais continu. Emprisonné dans la matériau cristallin avec lequel le cadran était fait on pouvait y voir une sorte de graine ou plutôt un gros noyau duquel s’échappait quelques racines figées dans le bloc. Le mettant à l’abris dans son sac elle tourna le talon pour sortir du temple.

Le chevalier à la figure grièvement brûlée se tenait devant la porte quelques éléments de son armure était détaché et il se tenait le dos voûté, un gargouillis sortit de ce qui lui restait de bouche avant qu’il ne saute à la gorge de l’elfe. Esquivant la charge mais néanmoins déséquilibré Alema tomba sur le sol, ce qui restait du chevalier, c’est à dire une goule attrapa la cheville de l’elfe, cette dernière eut le réflexe d’asséner un bon coup de talon au milieux du front de la créature juste avant qu’elle ne la morde. Se relevant toute deux, l’une voulant évaluer son adversaire, l’autre ayant le cerveau aussi évolué que le language d’un murloc, se jeta encore une fois sans réfléchir sur sa dangereuse proie. Celle ci fit plusieurs gestes dans les airs avec ses mains, la goule s’effondra sur place hurlant de douleurs, les cris horribles de la goule se changèrent en râles agonisant. D’un geste de sa main le corps s’embrasa, Alema passa à coté, sortit du temple puis disparut dans le paysage brumeux du norfendre. Ses empreintes de pas finirent par être effacées par les flocons tombant continuellement.

15ème partie : seule sur le sable…

c’est abrasif, ça s’insinue partout, ça me fouette le visage, ça me pique les yeux. Le tourbillon de sable me ballotte dans tous les sens, je peux à peine respirer et je commence à avoir des crampes aux mains à forces de tenir le cadran. La tempête se déchaîne et je sens mes doigts glisser le long du cadran. Il m’échappe, et explose dans une gerbe de cristal et d’étincelle minuscules. Tout s’arrête et une chute vertigineuse m’attend, je tombe. Je m’écrase sur le sol recouvert de sable le corps endolorie mais toujours vivante. Des volutes gazeuses de couleurs changeantes se dessine dans le ciel noir, une source de lumière omniprésente éclaire l’environnement. Une enfant d’origine humaine se tient devant moi.

-Tu ne devrais pas faire ça
-Quoi ?
j’enlève tant bien que mal le sable sur mes vêtements et celui coincé dans des endroits inconfortables
-Jouer avec le fil du temps
-De quoi je me mêle petite
La fillette me regarde de façon insistante comme si son animal domestique venait de faire une bêtise.
Tournant les talons je cherche une sortie dans cet environnement surnaturel et me retrouve encore une fois face à l’humaine.
-Tu sais que les conséquences seraient irréparable si t’avait réussit ?
Ignorant l’indésirable je continuais de marcher dans une direction au hasard espérant trouver une issue. Plus j’avançais plus je ne cessais de la croiser.
-Bon ! qu’est-ce que tu me veux ?
-Que tu arrêtes de rechercher à modifier la trame du temps
-Ha oui ? et qu’est-ce que ça peut te faire ?
-je t’en empêcherai
-Comment ? je pourrai te tuer d’un regard
-c’est vrai, sauf si je m’en prends à ta mère…
-Trop tard pour ça…
-juste avant ta naissance
Me retournant j’attrape l’insolente et la plaque sur le sol sablonneux. Souriante elle disparaît en se changeant en sable avant de réapparaître juste devant moi.
-Tu ne comprends pas que changer ton passé pour retrouver ce que tu as perdu, ta « puissance » ne fera que t’affaiblir et provoquera plus de mal que de bien ?
-Tu dis que je ne dois pas jouer avec le temps pourtant tu le ferais pour mettre ta menace à exécution !

La gamine se mit à sourire
-Tu vois t’aimerais pas non plus qu’on modifie le temps à ton désavantage.
Refoulant l’envie de lui rétorquer que j’en avais rien à faire des autres, je m’apercevais vite que je n’avais jamais eu l’avantage dans ce lieux.
Continuant de m’évaluer avec son regard faussement innocent elle se mit à marcher lentement autour de moi. Bien ! t’as compris ! Elle disparut soudainement après un bref éclat de lumière bleutée. Soupirant je me retourne et tombe nez à nez devant un établissement dont l’architecture ne pouvait être autre que thalassienne. N’ayant pas trop le choix je m’avançais, mes bottes rencontrèrent bientôt des pavés à la place du sable. Passant le seuil et un voilage je me retrouvais au milieu d’une salle. Non de LA salle, la gérante des lieux toujours enceinte et prête à exploser se refaisait machinalement une tresse, un chevalier de la lame d’ébène était appuyer contre le mur les yeux fermés mais aux aguets. Une serveuse discutait tranquillement avec un des clients et un Orc complètement saoul dormait dans les bras d’un Tauren enfouit dans les profondeur d’un coma éthylique. Un peu perturbée par cette scène assez familière je me retournais vers l’entrée le sable avait laissé place à une grande avenue recouverte par l’obscurité de la nuit. J’entends mon nom, ça me ramène à la réalité, après tout rien ne m’empêche de rester ici et d’exercer mes vices cachés…ça durera le temps que ça durera…