L'histoire d'Alema

1ère partie L’admiratrice.

La rosée du matin perlait sur l’herbe fraîche, un matin comme les autres… C’est ce que tout le monde pensait sauf Lui. Le ciel était dégagé de tout nuages mais Lui les amenait vers nous. Je ne savais rien de la vie mais Lui allait me l’apprendre à sa manière. Lui, c’était un homme maintenant il est bien plus.

Il était au centre de son armé e de cadavres et de machine de guerre là où il passait l’herbe ne repoussait pas, ne laissant derrière lui qu'un sillon de ruines et de morts se relevant afin de grossir ses troupes. Je l’observais depuis une colline massacrer ceux de mon espèces, fascinée par sa stature, son aura et sa puissance. De temps à autre il sortait son arme afin de se débarrasser des inconscients se trouvant à sa portée. Il se dirigeait inexorablement vers Lune d’argent le joyaux de notre civilisation. Retrouvant quelque peu mes esprits je me mis à la recherche d’un abris consciente que malgré mon admiration et mon envie de lui ressembler je ne serai épargnée que grâce à ma capacité à survivre.

Cherchant un refuge je passais devant les ruines de la maison de mes parents, à tous les coups ces idiots avait dû vouloir se défendre eux même et avait dû payer le prix fort. Non loin,une elfe revenue à la non-vie se délectait d’une de ces victimes, une curiosité morbide m’envahit. Je la regardais, agenouillée, elle déchirait les chaires et suçait le sang d’un elfe. Elle releva la tête et me vit, la fixant à mon tour je ne bougeais toujours pas fascinée par le spectacle qu’elle m’offrait. Sa langue essuya le sang coulant de ses lèvres. Elle bondit sur moi. Je ne sais plus ce qui c’est passé exactement mais une force sombre jaillit instinctivement de mes doigts. La créature tomba à mes pied, tête face contre terre. Je n’avais jamais été douée pour maîtriser les sortilèges élémentaires mais ça c’était inédit ! Je me suis dirigée vers l’ouest vers le rivage, m’éloignant de plus possible du nuage que les incendies avait créé. Une fois en lieux sûr j’ai attendu la fin de l’invasion.

La suite des événements est connu de tous : les rescapés se scindèrent en deux groupe l’un accompagna le prince Kael’thas, l'autre entreprit la reconstruction du royaume. Mon jeune âge me permis de ne pas partir en croisade avec notre prince. Les femmes, les enfants dont je faisais selon eux partit, et certains autres hommes devait reconstruire notre civilisation. Moi j’avais d’autres projets.

Une fois ma majorité atteinte plusieurs elfes sont revenus pour sois disant nous sauver de notre malaise face à notre dépendance aux énergies arcaniques. Personnellement je n’ai jamais eu cette sensation de manque dont tous les miens parlait. En effet il suffisait de savoir où chercher pour se « nourrir », je drainais tout simplement cette énergie à certaines créatures que je croisais parfois même à des humains. Il y a encore quelques temps on m’aurait sévèrement punis pour ces actes mais maintenant c’était toléré. Quelle hypocrisie !

L’avantage c’est qu’à partir de ce moment je pouvais plus facilement faire des recherches sur la démonologie, la magie noire et ses maléfices. je voulais toujours ressembler à celui qui nous avait menacé d’extinction mais la nécromancies ne m’attirait pas, pour des raisons esthétiques et sanitaires. La démonologie était donc un bon compromis me permettant d’asservir des créatures que je pourrai contrôler à ma guise.


(hrp : La première partie est longue et l’intérêt est moyen mais je pose le contexte pour que la suite corresponde bien à la chronologie du jeux. N’hésitez pas à poster vos avis pour que je puisse m’améliorer.)

2ème partie : Première pièce d’une collection.

Dans une rue peu éclairée, on entendait mes pas résonner. J’espérais que mes sources ne s’étaient pas trompées sur le lieux que je cherchais. Entrant dans un bâtiment paraissant inoccupé je descendais au sous-sol guidée par mes sens psychique. J’entrais dans une pièce où d’énormes cristaux au centre de la pièce luisait d’une énergie mystique. Ils étaient là, canalisant des énergies, accomplissant des rituels et des sacrifices. Un elfe à la stature assez impressionnante pour un sorcier se dirigeât vers moi. Il se campa devant moi m’empêchant d’aller plus loin et il m’empêcherait sûrement de repartir sans son accord. Il me fixa droit dans les yeux, une goutte de sueur roula entre mes épaules et mes omoplates.

Lui : « Que veux-tu ? »
Moi : « beaucoup de choses »
Lui : « Et tu crois qu’on va te les donner comme ça ?
Entendant la réponse que j’attendais je sourie et sortit une bourse et un parchemin. Surpris il haussa un sourcil.
Moi : (en lui tendant le parchemin qu’il saisit) « ça, c’est pour vous convaincre de rejoindre votre groupe de pratiquants.
Lui : (lisant le parchemin) "mais c’est…"
Moi : « oui c’est bien le titre de propriété de vos terres injustement attribué à votre… « voisin » on va dire. »
Lui : (complètement ébahit) « Ce document a été perdu, comment… ? »
Moi : « … je l’ai trouvé ? »
Il hocha la tête devenu muet sous le coup de la surprise.
Moi : « Celui qui a pris vos terres devait bien être responsable de la perte de ce document il suffisait de lui demander… gentiment ».
Complètement ébahit il me fixa comme hypnotisé, continuant toujours de sourire de plus bel je lui mis la bourse entre ses mains.
Moi : « et cela devrait couvrir les frais d’inscription s’il y en a, ainsi que les matériaux dont j’aurai besoin si je veux rester parmis vous quelques temps. »
Il ouvrit la bourse contenant des pierres bleues et des cristaux verres pulsant d’énergies. Il étudia le contenu il se retourna.
Lui : « Suis-moi ! »

Les maîtres démonistes m’apprirent les bases de leur magie. J’ai pratiqué de nombreux rituel d’invocation, d’asservissement, et de bannissement. Mais le plus intéressant c’était les sorts permettant de lancer des malédictions, d’affaiblir mes victimes, les torturer, leur drainer leur énergie comme je le faisais déjà mais cette fois jusqu’au point de récupérer une partit de leur âme. D’ailleurs, c’était à moi de découvrir, cet ultime acte, et en dehors de cette « école » de l’ombre.

Mes pouvoirs se sont grandement développés et il me faut asservir un démon puissant. Dans l’auberge de l’allée du meurtre il n’y a pas grand monde et il est tard, mais un elfe retient mon attention. Je l’ai déjà croisé, il est possible que ce soit un habitant de brise clémente. Les épaules larges, musclé, la mâchoire carré, il est plutôt bel-homme et jeune. Je prends conscience qu’en tant que jeune-femme ayant des formes et une ligne que plusieurs elfes jalouses, mes charmes semblent bien opérer sur lui aux vues des regards furtifs qu’il me lance. Je me lève et le rejoint à sa table.

Dans l’une des chambres de l’auberge, nos ébats sont intenses et sa méfiance envers moi est inexistante, c’est le moment ! Mon corps sur le sien, lui est allongé, moi le dominant de ma modeste hauteur, je lui lance au moment où sont plaisir est à son apogée une malédiction de faiblesse et commence à drainer son âme. Il peux à peine bouger, mais essaye de se débattre de ma main gauche je lui bloque les siennes pendant que ma main droite, appuyée contre son torse bien dessiné, draine toujours son âme. Alors que la vie commence à quitter son corps, je sens son énergie envahir mon corps me rendant plus forte, me procurant des frissons et un plaisir indescriptible m’incitant à continuer de lui infliger cette douleur. Il tente de me renverser mais je suis bien agrippée refusant de relâcher mon étreinte. Quelque instant passe, la peur se lit dans ces yeux, avant de se fermer pour toujours. Un cristal se matérialise dans ma main. Je possédais son corps, maintenant je possède son âme ! Je me rhabille ouvre la fenêtre et disparaît dans la nuit fier d’avoir obtenu mon premier fragment d’âme, ce dernier me permettra d’obtenir un démon très robuste j’en suis persuadée.

(hrp : Je continnue de mettre l'histoire de mon personnage n'hésiter pas me dire ce que vous en pensez)

3ème partit : Forêt vierge.

Le succubes sont des créatures vicieuses, sadiques, utilisant leur charmes et leur physique pour obtenir ce qu’elle désire.
Afin d’obtenir de nouvelles connaissances et surtout de quoi asservir ce nouveau démon, j’ai dû partir à la recherche d’un puissant sorcier se trouvant à Ogrimar. Je descendais les marches de la tour où m’avais déposer tant bien que mal le zeppelin provenant des royaumes de l’Est. L’air était sec et étouffant, le soleil brûlait ma peau non habituée à cette chaleur qui irradiait de l’astre. Je me dirigeais vers les remparts de la ville et passa la porte principal gardée par des orcs en armure. Une fois dans la ville l’agitation qui y régnait faisait contraste avec l’ambiance rencontré au delà des remparts. On pouvait voir sur la place principale toutes les espèces alliées à la horde, la cacophonie qui en résultait me donnait mal à la tête. Un troll me bouscula, portant ma main à ma ceinture je fus surprise de constater que l’une de mes petites sacoches avait disparut. Mis à part deux ou trois fragments d’âmes elle ne contenait rien de valeur mais comme on dit : c’est l’intention qui compte. Me retournant et fixant le voleur troll qui s’enfuyait je me concentrais sur le lien qui m’unissait à mes précieuses âmes cristallisée, un mot de puissance franchit mes lèvres. La sacoche qui m’avait été volée explosa soudain laissant la foule devenue muette, admirer des morceaux de troll calciné retomber à terre.
A peine un battement de paupière plus tard l’agitation coutumière de la ville repris tandis que des gardes approchait des restes du voleur. Fendant la foule je me dirigeais vers les entrailles de la ville appelé communément la faille de l’ombre.

Beaucoup plus tard…

C’est toujours pareil quand on cherche quelqu’un il n’est plus à l’endroit indiqué quand on y arrive ! Quelle idée d’aller dans cette forêt ! Bien que magnifique Orneval est un territoire revendiqué par les elfes de la nuit et étant donné les antécédents vieux de 10000 ans entre nos deux races je me préparai à tomber dans une embuscade à tout moment. Ce qui arriva, Une elfe toute habillée de cuir tenta de m’égorger en me surprenant par derrière, ça dague fendant l’air au lieu de ma gorge je me relevai après avoir plongée pour éviter le coup mortelle.

D’un geste de la main je lui lançais un sort qui provoqua en elle une peur hystérique faisant ressurgir toutes ses phobies. Je lui lançai à nouveau un sort projetant une flux d’ombre sur ma victime la faisant chuter à terre toujours terrorisée. Je m’approchais tranquillement, elle se débattait contre quelque chose d’invisible, mais surtout inexistant, sauf dans sa tête. Je posais la paume ma main sur sa tunique au niveau de son sternum mes doigts effleurant son décolleté en sueur. Puis commença à lui absorber toute énergie présente en elle, sa peur me faisait frémir de plaisir, sa vitalité se faisant mienne me donnait plus de puissance qui à son tour accentuait sa frayeur tel un cercle vicieux et fatale pour la belle créature vêtu de cuir. Mon visage près du sien, lisant la détresse dans ses yeux, je me délectais de cet instant pensant que le fruit de son sacrifice me serait très utile pour invoquer et asservir ma future succube.

L’éclats de ses yeux s’éteignit lorsque la dernière goutte de vitalité quitta son corps. Me relevant je rangeais dans ma bourse d’âme le cristal qui venait de se matérialiser au creux de ma main. Remettant une de mes mèches de cheveux en place un dernier frisson jouissif parcouru mon corps, puis je me remis en marche dans la cette magnifique forêt peuplée de ces délicieuses créatures.

* Ecoute avec attention l'histoire de la démoniste, une goutte de sueur perlant sur la tempe *

(HRP : Perso j'adore même si je dois dire que ton personnage me fait clairement flipper, notamment lorsqu'elle prend du plaisir à tuer. Ca met carrément mal à l'aise. Enfin j'attend la suite avec impatience. Cependant... c'est pas un diablotin le premier pet du démoniste ?)

Si c'est bien le diablotin mais comme il s'agit d'une invocation simple ne nécessitant aucune âme, je ne le trouve pas interressant. Je sous entends d'ailleurs dans la seconde partie que j'ai fait plusieurs rituels d'invocation (mais il est vrai que je précise pas qu'il s'agit d'un diablotin, car je trouve le nom ridicule).

Dans un premier temps, je retrace l'histoire de l'âme ayant servit pour la première invocation de chaque nouveau démon, ensuite vous verrez. De plus je considère que l'histoire d'un démoniste est beaucoup plus interressante s'il n'est pas suivit par un démon constament et qu'il ne l'invoque qu'en dernier recours.

4ème partie : Des menottes, une elfette et moi.

Il fait noir, totalement noir, et humide aussi. Qu’est-ce que je fais ici ? Se demande t’il. Assis sur une chaise, complètement fatiguée il essaye de se détacher les mains bloquées dans son dos, mais les fers le retenant sont des plus solides et lui beaucoup trop faible et épuisé. La porte s’ouvre la lumière qui en émane l’éblouie mais il distingue néanmoins une silhouette entrant dans la pièce puis refermer la porte, replongeant la pièce dans l’obscurité. Commençant à avoir des sueurs froides il essaye de distinguer la personne se trouvant proche de lui. « Bien dormit ? » La voix douce, et féminine qui lui avait susurré ces deux mots l’avait fait sursauter non pas parce qu’il ne s’y attendait pas mais dû au fait que cette femme puisse se rapprocher aussi près de lui sans qu’il ne s’en aperçoivent, même dans le noir.

Sans signes avant coureur deux lampes à huile s’allument, laissant dans la pièce une ambiance tamisée. La cave était de bonne taille des toiles d’araignée était visible un peu partout des tonneaux sont entreposés dans un coin et l’odeur de moisi et de pourriture se fit plus intense quand l’homme distingua de la nourriture en décomposition sur sa gauche. Quand à la femme, elle est de taille moyenne mais c'est bien la seule chose la concernant qui puisse être considéré comme moyen.

Ces long cheveux noirs comme l'obsidienne révèle quelques mèches tressées. Son visage est la féminité incarnée, ses yeux verts tachetés de minuscules éclats violets sont encadrés d'une peau nacrée, et brûle d'un feu qui suggère à la fois un avertissement et une invitation. En plus de ses belles formes féminines on peut distinguer des muscles saillant.

Il l’a reconnu, il l’avait remarqué quelques jours plus tôt dans cette auberge gobeline à l’extrême sud des royaumes de l’Est. Elle n’avait pas semblé lui porter le moindre intérêt, il s’était trompé car visiblement ce n’était pas une coïncidence qu’il se retrouve séquestré par cette même Elfe de sang.
« Quel Idiot ! Si j’avais su… » se dit il maintenant que son destin ne dépendait que d’elle.
Elle se rapprocha de lui, il ne pouvait décroché son regard de la créature envoûtante, son parfum d’origine exotique le fit tressaillir, un mélange de peur et d’envie lui noua la gorge, tandis que son cœur battait la chamade.

« Je veux juste le nom de la personne qui t’a demandé de transmettre ce message » dit elle en brandissant une lettre qu’il avait remis il y peu à son contact. Devant l’air incrédule de l’homme elle rajoutât : « ton… ami n’a pas eu la gentillesse de me donner cette infos, mais je ne lui en veux pas, car après tout, il ne l’avait pas, par contre… » dit-elle en baladant son doigt sur son épaule « …il m’a beaucoup parlé de toi ». D’instinct il voulu tout lui dire, tout ce qu’il savait, tout ce qu’il ressentait pour elle. Mais la raison et sa conscience lui dictat le contraire. Devant son refus de vouloir parler, elle s’assit à cheval sur les jambes de son prisonnier s’approchant un peu plus près de lui en lui chuchotant. « Ce n’est pas grave si tu veux pas me le dire » Toujours troublé par le regard hypnotique et le contact rapproché avec cette femme qui le séquestrait, il tenta de geler les chaînes le maintenant prisonniers. Il s’aperçut vite que plus il essayait de concentrer ses pouvoirs plus ils lui échappaient comme s’ils disparaissaient aspirés par une force mystérieuse.
Souriante, la jeune elfe lui demanda :
-sais-tu ce qu’est une âme ?
Devinant qu’il s’agissait d’une question rhétorique, il l’a laissa continuer de peur de lui fournir une mauvaise réponse mais cela lui permettait également de gagner du temps.

-Il s’agit ni plus ni moins d’une énergie, elle n’est en rien comparable à l’esprit qui lui représente notre personnalité, et nos souvenirs. Mais elle permet à l’esprit d’être rattaché au corps et de le commander, c’est une sorte de lien entre les deux entités. Quand une personne meurt l’âme se détache du corps ne pouvant plus la contenir, l’esprit lui aussi est libéré, après selon les croyances je te laisse choisir où il ira. Mais l’âme peut être utilisé pour bien des choses si on arrive à la récupérer, vois-tu ?
L’homme ne voyait visiblement pas où sa tortionnaire voulait en venir. Rapprochant son visage de l’oreille du prisonnier elle lui murmura :
-« Si tu ne me dis pas ce que je veux savoir, je me servirai juste de ton âme comme d’un vulgaire appât pour attirer un chasseur corrompu et l’asservir. Après tout un mage aussi puissant que toi est une friandise attirante ».
-« Vous ne pouvez pas me tuer vous voulez une information que je possède ! » dit-il prenant une intonation se voulant calme et posée, refoulant le plus possible sa peur.
-« Faux ! tu ne représentes qu’une prime superflu pour moi. »
A ces mots l’homme paru déçu qu’il ne soit que superflu pour cette ravissante chasseuse de prime.
-« par contre ton âme représente plus ! »
A ces mots une douleur fulgurante arracha un cri à l’homme. Ne comprenant pas d’où pouvait venir cette douleur il regarda la jeune elfe qui tendait une main qui paraissait entourée d’une fumée noire consistante. Toujours le sourire aux lèvres elle souffla un mot qui ne parvint jamais aux oreilles de l’homme assourdit par son propre cri. Les chaires du prisonnier s’ouvrirent par endroit comme coupées par de petites lames invisibles. Il n’avait plus peur, il n’était que douleur à tel point que la pièce sombre semblait à ses yeux éclairée par des flashs de lumière de couleur changeantes. Dans un ultime réflexe de survit, il cria sans s’en rendre compte le nom que l’elfe lui avait demandé. La douleur était omniprésente dans son corps assez pour qu’il perde connaissance, mais son âme et son esprit torturés eux aussi ne lui permirent pas d’abandonner temporairement cette torture. Quand enfin il ferma ses yeux en une grimace, se fut pour toujours.

5ème partie : L’origine du Tatouage.

C’est une nuit noire de nouvelle lune en Azéroth. Au centre du sanctuaire abandonné, un cristal en équilibre dans les airs pulse d’un éclat vert. Alema avait mis plusieurs jours pour créer le puissant amplificateur, il avait nécessité une énorme quantité d’énergie arcanique et démoniaque. Un pentagramme avait été dessiné avec un mélange de son propre sang et de poussières des arcanes. A chaque extrémités de celui-ci se trouvait un fragment d’âme. En tout il y en avait cinq, chacun venant de puissants démons d’Outreterre, qu’elle avait vaincu. Un seigneur des Abîmes de la vallée d’ombrelune, un Eredar de Nagrand, une prêtresse de colère de Terrokar, un seigneur de l’effroi de Raz du Néant, et un puissant garde funeste de la Péninsule des flammes infernales. Au centre du motif en forme d’étoile Alema dessina avec un athamé un cercle dans les airs. La dague en question était couverte de quelques runes immatérielles qui flottaient au dessus de la lame, les runes se dispersèrent et formèrent un cercle parfait d’environ deux mètres de diamètre. Alema se te tenait en son centre, debout sur la pointe des pieds, alignés perpendiculairement par rapport à ses épaules. Les bras levés elle récitât une incantation dans un langage mystérieux. Une étrange fumée noires et pourpre sortit des âmes démoniaques et formèrent un puit au dessus de la structure cristalline.

Un étrange liquide noir aux reflets violacés sortit lentement du puits des âmes, format une goutte qui s’écrasa sur l’amplificateur. Ce dernier se mit à s’éclaircir lentement. Le liquide visqueux devint comme plus fluide et ruisselât tout le long du cristal devenant de plus en plus translucide au fur et à mesure. La totalité du fluide se concentra sur la pointe inférieure de la pierre devenue limpide comme du verre. Elle tomba sur le front d’Alema. La peau de l’elfe l’absorba, le liquide laissa une empreinte noire sur sa peau. La tache sembla se mouvoir en allongeant comme de fins petits tentacules, elle recouvra entièrement le visage de la jeune sorcière avant de progresser vers son cou et le reste de son corps entièrement dénudé pour l’occasion. Au fur et à mesure que l’entité progressait les parties de sa peau déjà exposée reprirent leur teinte normale. Un fois que ses pieds reprirent leur couleurs d’origine, un tatouage animé apparut. Ils représentaient des symboles ésotériques en perpétuels évolution ils remontèrent le long de ses jambes galbées jusqu’à son visage. Il disparut.

Le puits se referma dans un craquement, la structure de verre se solubilisa dans l’air, les runes flottantes se volatilisèrent, l’éclairage disparut en même temps que les bougies furent soufflées par la dépression causée par la fermeture du puit. Seul le pentagramme devenue noir témoignait du rituel. Ce dernier était d’une complexité et d’un puissance qui devrait permettre à la jeune femme d’accroître sa propre puissance et surtout lui fournirait de surcroît une protection magique exceptionnelle contre les effets nocifs d’une trop grande utilisation de la magie.
Alema rouvrit les yeux satisfaite de sentir cette nouvelle énergie en elle. Elle se rhabilla et disparu dans la nuit le sourire aux lèvres, laissant derrière elle le sanctuaire consumé par les flammes.

6ème partie : Dragon y’es tu ?

Presque un an c’est écoulé depuis que la porte des ténèbres fut réouverte, j’ai visité toutes les régions de ce monde en ruine corrompu jusqu’aux plus profond de ses entrailles. Mais les Démons et autres créatures foulant le sol instable de ce morceau de planète m’ont permis d’accroître de façon incroyable ma puissance, mes pouvoirs et mes connaissances. Les âmes que je collecte me permettent de remplacer les énergies perdues du Puits de Soleil et me confère force, et jeunesse. C’est pour parfaire mon pouvoir que je suis partie à la recherche d’une âme puissante me permettant un usage des sombres arcanes sans limites. Cette âme appartient à un puissant dragon du vol bleu : Rycligos infiltré comme mage et conseiller de l’œil pourpre. Il est connus sous le nom de Lucius Fell. Je le traque sans relâche depuis les ruines de Dalaran il ce dirige vers son refuge au berceau de l’hiver.

Je l’attends devant sa grottes où quelques dragons de son vol ont voulut me repousser. De ce fait j’ai quelques cristaux en plus dans ma bourse d’âme. Je me saisis d’un de ces fragments d’âme, les connaissances apprise en outre-terre me permettent de modeler la forme et l’utilisation de ces âmes. Murmurant des sortilèges puissants je sens le cristal dans ma main s’allonger et prendre la forme d’un pieu bleu transparent. Je vois mon dragon s’approcher au loin. D’un geste ample je pante le pieu de cristal dans la neige givrée et recule. Des runes et des glyphes immatérielles apparurent dans les air autour du pieu et se mirent à tournoyer. Le dragon se rapproche, un faisceau de lumière pourpre jaillit du petit objet planter dans la neige et percute le dragon l’emprisonnant dans une sorte nuage le forçant à atterrir en catastrophe à une vingtaine de mètre de moi. Se relevant tant bien que mal une fois que le nuage et le pieu cristallin disparu. Le reptile bleu hurle :
« espèce de créature pathét… » arrêté dans son discourt par un uppercut venant de mon marcheur du vide, je lançais à mon tour malédictions et sortilèges sur le mage dragon. En lançant un « tu parles trop dragon ! ». Enervé par la situation lui échappant il voulut une nouvelle fois s’enfuir en s’envolant mais ayant prévu le cou cette fois Je psalmodiais une incantation. En résultat une météorite luisante d’un feu vert déchira les cieux et vint percuter

une de ces ailes fracturant cette dernière en plusieurs endroits. Hurlant de rage il s’écrasa tout juste après s’être élancé à quelques mètre du sol. Une fois ces esprits retrouvés il me chargea. Je l’esquivais en me jetant sur le coté, néanmoins il me traça trois sillons dans ma chaire et déchira ma robe malgré la protection de mon armure démoniaque et du bouclier magique résultant du sacrifice de mon marcheur du vide. Je réprimais un cri de douleur, tendis la main et commença à aspirer son énergie vitale refermant ainsi mes plaies. Le combat dura plusieurs minutes durant lesquelles mon infernal tenu en respect le béhémoth mais il finit par prendre le dessus et il ne resta plus qu’un tas de pierre sombres inanimées. J’invoquais dans la seconde suivante mon chasseur corrompu qui dévora ces réserves magiques affaiblissant le dragon. Il manqua de me brûler ou de me geler plusieurs fois. Anéantit par cette bataille le dragon s’effondra essoufflé et blessé dans la neige continuant de drainer sa vie des tatouages animés apparurent, furtivement sur ma mains. Ils représentaient des symboles ésotériques en perpétuel mouvement ils remontèrent le long de mon bras et passèrent sur mon visage. Leur apparition ce faisait le plus souvent lorsque j’utilisais mes pouvoirs ou lors d’émotions fortes.


Ce n’était pas la première fois qu’il apparaissait, ils étaient le résultats du rituel effectué plusieurs mois plus tôt.

Anéantissant les dernières forces de mon adversaire avec un sourire satisfait je me préparais à récupérer sa précieuse âme, le dragon me regarda une dernière fois. Drainant son essence jusqu’à la dernière goutte le sortilège dévia en un éclair après un dernier cri presque muet du dragon et se retourna contre moi. Le choc fut bref mais au lieu de me tuer comme il l’avait fait pour le dragon, le sortilège détruisit une partit conséquente de mon âme. Immobile je sentis le lien rattachant mon esprit à mon corps sur le point de rompre. Il était devenu aussi fragile que le fil rattachant à peine un bouton décousu à son vêtement. Incapable de donner un seul ordre à mon corps habillé de haillons il s’effondra dans la neige et mon esprit sombra dans l’abîme.

(hrp : désolé pour le titre c'est un gros délire, j'ai dû me faire corrompre par Sintaël)

7ème partie : Prisone brèque ? non, j’ai pas l’teeeeemmmps…

Ca fait deux jours que j’ai repris conscience après mon combat contre se maudit dragon bleu. Des gobelins m’ont trouvé inconsciente et vulnérable dans la neige. Ils m’ont ramené à Long guet, depuis, je suis restée dans cette « chambre » où ils m’ont donné une autre robe, la mienne ou plutôt les morceaux de tissus qu’il en reste, s’ils ne sont pas brûler ou déchirer n’ont pas une surface assez importante pour être recousu convenablement. La robe que je porte est un peu petite pour moi et une des bretelles est déchirées mais elle recouvre au moins les parties de mon anatomie que je cherche le plus à dissimuler. La « chambre » en question se trouve en sous sol, il n’y a aucune fenêtre, le sol est pavé la porte est en réalité une grille de métal et les chaînes retenant mes poignets me font lever les bras au dessus de la tête lorsque je suis assise à même le sol. Plus faible que jamais, je n’ai pas encore réussit à articuler un seul mot, ma tête me tourne en permanence, et j’ai encore du mal à coordonner mes mouvements. Mon âme blessée atrocement a affaiblit mon esprit à tel point que toute volonté semble m’avoir quitté. Quand à ma magie, j’en parle même pas, impossible de dégager une infime lueur arcanique.

Je ne sais pas combien de temps je vais rester dans ma cellule mais il faut que je retrouve mes forces, l’ennuie c’est dès qu’il verront mon état s’améliorer ils me vendront comme esclave ou pire. Et s’ils ne voient pas une amélioration rapide de mon état ils m’exécuteront ou me laisseront crever.

Les repas suivants , si on peut les appeler ainsi, m’ont redonner la plupart de mes capacités physiques et ont diminuer mes vertiges. Pouvant péniblement articuler quelques mots je ne me fatigues pourtant pas à négocier ma libérations car toutes les plus belles paroles de ce monde ou d’un autre ne pourront pas changer les projets qu’ont mes geôliers pour moi. Essayant toujours discrètement d’invoquer les vestiges de ma puissance passée, j’entends des bruits de pas venir, je les vois ouvrir la porte de ma prison, ils sont plusieurs et c’est mauvais signe. L’un d’eux, un gobelin détache mes chaînes du mur et les confie à l’ogre l’accompagnant celui-ci tire dessus nonchalamment me faisant trébucher, il me force à le suivre dehors…


Cela fait maintenant trois jours que je suis dans cette caravane, moi, vendu à un troll ! Et sur la place d’un marché en plus ! J’aurai jamais cru cela possible mais ma volonté étant aussi solide qu’un cure dent face à une hache je me laissais malgré moi commander sans mot dire. Sur toutes les personnes qui était à vendre il n’a pris que des femmes, enfin, les plus jeunes et les plus jolies selon moi, une humaine blonde qui n’a certainement pas encore totalement fini sa croissance, et deux elfes de la nuit se ressemblant trait pour trait, sûrement des sœurs, toutes les deux doivent avoir le même âge que moi et ont une chevelure argenté très prisé chez les males de leur espèce si je me souviens bien.
La Caravane est composée de kodos poussant les différentes charrettes, la première est occupé par le matériel et les vivres indispensable au voyage, la seconde n’est pas vraiment une charrette mais une calèche où se trouve le troll accompagné d’un Tauren qui est assez étroit d’épaule pour un représentant de sa race. Moi et les trois autres esclaves nous trouvons en troisièmes position dans une cage en acier. Et la quatrième doit contenir des marchandises mais leur nature reste inconnue car le tout est dissimulé sous une bâche. Des gardes humains nous escortent à cheval.

Une fois arrivée à cabestan Les gardes partirent après avoir reçu de la part du troll une bourse en cuir bien remplit en guise de paiement. Un humain correctement habillé ouvrit notre cage et chargea un orc de nous conduire à nos quartiers. L’homme nous briefa sur notre « rôle » et les règles de la maison.

Le soir venue après un bain bien mérité et coiffée d’une longue tresse élégante je me présentais habillée d’une belle robe rouge fendue. Notre nouveau « patron » me demanda de monter dans la chambre quatre et d’obéir coûte que coûte au client qui s’y trouvait. Résignée mais dégoûter de se que j’allais devenir sans mes capacités d’antan je franchis le pas de la porte après avoir frappé. Toujours aussi faible psychiquement je me laissais faire quand l’homme me pris par le bras et se plaqua contre moi, n’ayant d’autre option que de supporter la situation dominée par cet homme. Impuissante il me renversa sur le lit une larme coula sur ma joue et je croisais pour la première fois le regard de l’humain d’âge mure. Après quelques instant qui me parurent une éternité, il voulut dans son excitation relever ma robe. Sans comprendre ma main stoppa son geste. Le retenant fermement par le poignet il voulu se dégager de mon étreinte mais n’y parvint pas. Une légère inquiétude traversa son regarde me procurant une satisfaction qui me redonna un peu plus de volonté et me permis de recouvrir un peu plus mes esprits.

De son autre main il voulut me gifler mais ma main libre l’arrêta dans sa lancée mes ongles pénétrant peu à peu ses chaires. La panique l’envahissait, m’enivrant d’un sentiment lointain, je retrouvais mes instincts et mon envie de lui prendre ce qui lui était le plus chère. Son visage à quelques centimètre du mien, je fixais ses yeux intensément l’avertissant muettement de son devenir.

Toujours en le tenant fermement je le repousse de moi, relève mes jambes et les passe de chaque coté de son cou, verrouille mes chevilles derrière sa nuque et resserre mes genoux l’un contre l’autre l’étranglant ainsi avec mes tibias. Bloqué il tente de se débattre mais sa faible constitution me permet de garder le dessus. Me délectant de sa douleur je réchauffais mon âme avec le brasier de ses craintes et frayeurs. Alors qu’il laissait échapper un dernier gargouillis d’agonie, je sentis une émanation sortir de son corps et se diffuser dans la pièce. Je relâchais alors le corps sans vie le faisant basculer et tomber lourdement contre le sol, puis, tendis la main en l’air et commença à concentrer cette sorte de fumée vers moi, respirant de plus en plus fortement, le cristal se forma dans ma main. Toujours allongée sur le dos et reprenant mon souffle j’étudiais le fragment dans ma main et focalisa mon esprit dessus, il brilla puis commença à disparaître absorber par mon corps lui redonnant ainsi une faible partie de ma puissance et permettant à mon âme blessée de guérir peu à peu.

Je sortis de la chambre et après avoir raconté à mon « responsable » que le client satisfait resterait toute la nuit dans sa suite, il me confia un autre client dans une chambre voisine. montant l’escalier je partis continuer la moisson, qui j’espérai, allait continuer toute la nuit.

8ème partie : Courage fuyons !

La moisson était terminée la nuit s’achèverait dans quelques minutes, une heure maximum. Une fine silhouette descendait l’escalier en silence dans l’obscurité du « Club » de Cabestan. Elle se dirigea derrière le comptoir et entreprit d’ouvrir la caisse bien lourde de l’établissement. L’esprit encore embrumer et les sens diminués, Alema sentit une lame se glisser sous sa gorge. L’homme tira sur les cheveux de la jeune elfe l’incitant à pencher sa tête sur le coté et légèrement en arrière afin de bien exposer sa carotide contre le fil de la lame. L’homme a à la carrure modeste s’était approcher très discrètement, ses muscles secs dissimulaient une force à ne pas sous estimer et d’après son odeur acre il ne s’agissait de nulle autre que le nouveau patron de la jeune femme.

Il l’entraîna en silence dans la salle la retourna,et la paqua à demi allongée le dos sur une table ses jambes dans le vide. Il lui dit d’une voix posée mais sévère « Tu crois que tes la première qui s’intéresse aux recettes d’une soirée ? ». Ne disant rien Alema regarda sur le côté avant de fixer son interlocuteur. Quelque chose n’allait pas l’elfe restait muette mais l’homme savait qu’elle préparait quelque chose, il ne la quittait pas du regard essayant de déterminer ce qu’elle lui réservait, elle était désarmée, une dague sous la gorge et ne pouvait bouger sans qu’il ne lui permette. « maintenant tu remontes dans le dortoir et la prochaine fois que je te reprends à vouloir voler je te coupe un orteil. Tu n’semble pas avoir compris que tu m’appartiens, je t’ai acheté donc je dispose de ta vie c’est compris ? » dit il en haussant le ton à chaque mot prononcé.
Il remarqua alors qu’elle était habillé d’un pantalon et de bottes, une tenue qui convenait parfaitement lors d’un voyage.

- Patron : « tu comptais aller où comme ça hein ? »
- Alema : « cinq »
- Patron : « que… ? »
- Alema : « quatre »
- Patron : « Oh ! je t’ai… »
- Alema : « trois »
- Patron : « posé une question… »
- Alema : « deux »
- Patron : « tu va me répondr… »
- Alema : « un »

Le gérant de l’établissement poussa un cri de surprise et de douleur quand ses chaires se mirent à se déchirer d’elle même et rependant ses fluides hors de son corps. Attrapant et éloignant le poignet qui tenait la dague, Alema donna un coup de genou sur le coude de l’homme tout en faisant levier sur le poignet. Le bruit d’os rivalisa avec celui de la dague tombant sur la table. Tandis que le « patron » tombait à terre sous l’effet des différents traumatismes. Alema s’agenouilla et lui murmura à l’oreille « pour une fois je ne vais pas te laisser mourir idiot, ça : » en désignant d’un doigt les lésions de son corps « … c’est dû à une malédiction funeste, une fois maudit la personne ne s’en rend compte que plus tard, quand il est trop tard ». Après avoir recueillit son âme et prit le contenu de la caisse de l’établissement. Alema sortie par la porte de derrière toujours surprise que personne ne soit venue la déranger après le bruit qu’ils avaient fait dans la grande salle du club.

Elle prit le sac qu’elle avait quelques minutes avant ces évènements jeter du haut du dortoir après l’avoir remplit de quelques affaires, et provisions. Elle se dirigeat vers l’extérieur de la ville tandis que l’aube se faisait de plus en plus accueillante. Il lui fallu la journée pour rejoindre un Zeppelin accosté à Oggrimar. Elle paya son voyage à un gobelin monta dans la tour où l’attendait son moyen de transport puis partit pour l’autre continent.

Deux jour plus tard, dans une rue sombre de Lune d’argent :
Iil était jeune, beau, riche, savait y faire avec les filles et il le savait, il n’avait commis qu’une erreur : choisir la plus envoûtante.
Alema le tenait encore dans ses bras, reprenant son souffle elle regarda le petit cristal dans sa main puis le mit dans sa poche. Un Garde passa à se moment là, Alema serra contre elle le corps affalé comme si elle soutenait un ivrogne. Intrigué, il voulut se rapprocher pour en savoir plus, mais : « excusez moi » lanca t’elle, « je crois qu’il va encore vomir vous pouvez m’aider ? » se ravisant le garde lança d’un air moqueur avant de s’éloigner « désolée Madame ce n’est pas dans mes attributions ». Soulagée elle se dépêcha de traîner le corps derrière les caisses d’une voie sans issue. Il fallait qu’elle se fasse beaucoup plus discrète en attendant de recouvrir toutes ses capacités.

La jeune elfe se remit en marche dans les ruelles de la ville. Un peu plus loin elle remarqua une affiche collée sur le mur sale d’une impasse.

(hrp : la suite vous la trouverez ici : https://cabaret.forumgaming.fr/candidatures-f7/candidature-d-alema-acceptee-t1806.htm )

L’âme d’une démoniste :


Qu’est-ce que la mort ? L’arrêt des fonctions vitales de notre corps ? Le moment ou notre conscience s’éteints dissipe note âme et libère notre esprit vers d’autres horizons ?

Mon apprentie pourrait vous répondre si vous la retrouvée tel que je l’ai connu.
Après un voyage en Norfendre qui dura quelques temps j’ai décidé de revenir pour un temps à Lune d’argent. Tandis que plusieurs aventuriers faisait étalage sur la place du bazar des divers artéfacts et armes qu’il avait pu piller dans divers caveaux, bastions ennemis et lieux corrumpu par le fléau. Je préférais passer inaperçu vêtue d’un simple pantalon et d’un gilet de lune azur. Afin de donner de mes nouvelles à mon ancien formateur en démonologie je me rendais dans un sous-sols de l’avenue du meurtre.

Après lui avoir raconté plusieurs de mes aventures, de l’augmentation du prix, de la pluie et du beau temps, il me demanda de lui rendre un service.
Le service en question, était de m’occuper d’une jeune femme qui voulais s’initier aux arts de l’ombre et des sciences occultes. Malgré mes objections il réussit à me convaincre que ça ne pourrai que me faire du bien et en apprendre plus sur moi même. Assise sur ma chaise je la vis rentrer dans la pièce, légèrement plus grande que moi mais aussi plus jeune, les cheveux argentés qui descendes jusqu’au omoplates , une silhouette athlétique, et des yeux reflétant une intelligence certaine entourait un visage finement bronzé. Elle dégageait une aura particulièrement impressionnante. Elle se dirigea avec une assurance déconcertante vers nous. « Stop ! ».Le fait que je brise son élan par cette sommation en tendant la main, paume orientée vers elle, ne lui fit pas très plaisir. Tant mieux au moins elle savait à quoi s’attendre avec moi.

Dès nos premières leçons j’ai vite compris que Clarissa se croyait meilleure que les autres, même s’il est vrai qu’elle avait de bonnes aptitudes dans l’art de manier les énergies de l’ombre et du feu. Voulant apprendre de plus en plus vite son impatience céda la place à son envie de brûler certaines étapes.

Certes elle avait réussi avec une grande facilité à invoquer puis à maîtriser son premier démon un diablotin dont l’asservissement n’est pas très complexe pour une sorcière. Elle a tout de suite cru que les plus puissants démons pourraient être sous son contrôle et la service sans limite, elle décida par conséquent de ne plus suivre ni mes enseignements, ni mes conseils, elle avait une envie maladive de pouvoir.

Les déshérités avaient établit leur repaire dans un port non loin de notre capitale Clarissa exerça ces pouvoirs pour les massacrer. Massacrer n’est pas tout à fait le mots, puisqu’elle avait torturé à mort plusieurs de ces hommes et femmes afin de jouir d’une moissons d’âmes fraîches. Le dernier survivant devait être tout juste un adolescent. Recroquevillé dans le coin d’une cale d’un navire à quai, il tremblait de tous ses membres face à la présence impressionnante de la belle meurtrière. Elle s’approcha de lui tranquillement lui lança une malédiction d’agonie qui arracha au jeune garçon un cri de douleur épouvantable. Se délectant de la douleur infligée elle commença à drainer la vie du misérable puis une fois très faible s’empara de l’âme du malheureux le tuant sur le coup. Elle se servit du sang de ses victimes et du cœur appartenant au jeune défunt pour invoquer un démon plus puissant et plus impressionnant que son diablotin.

Toujours dans la cale du petit cargot, le pentagramme avait été tracé avec le sang de ses victimes, elle se trouvait au centre le cœur dans la main gauche et un fragment d’âme cristalisé dans sa main droite, le rituel était lancé le langage démoniaque qu’elle utilisait faisait tournoyer dans les air des runes immatérielles. Après quelques minutes d’incantation une créature à la silhouette cambrée, aux formes plus que généreuses, habillée de cuir (enfin légèrement habillée) et pourvue d’ailles apparut face à mon ancienne apprentie. La succube approchât de la jeune femme qui tentait d’asservir le démon mais la volonté d’une succube étant plus importante qu’elle ne le pensait elle n’en prit pas le contrôle. Le démon fixa droit dans les yeux sa proie qui ne pu faire un seule geste. La succube approcha d’une démarche lente, sensuelle, assurée, et agrémenté d’un soupçon de sadisme dans son regard, évaluant le physique de Clarissa.

La jeune démoniste se réveilla sur le dos totalement vidé de toute force, les poignets et les chevilles attachés à un lit où gisait non loin les corps qu’elle avait elle même torturé. Elle remarqua tout de suite qu’elle ne possédait plus un seul vêtement. La succube se retourna et fit face à la jeune fille apeurée. A l’aide de ces griffes la succube s’entailla le poignait et récoltât son sang dans un calice. Elle dessina avec son index imprégné de sang des glyphes sur le front et le ventre dénudé de sa victime totalement à la merci de la créature. Elle appelait à l’aide mais aucune personne encore vivante ne pouvait plus l’entendre. La succube s’assit à cheval sur la démoniste et la regardât intensément, elle lui agrippa la gorge lui empêchant de tourner la tête portât à ses lèvres la coupe contenant son propre sang et se penchât sur sa victime pour l’embrasser lui faisant ainsi goûté le sang corrompu du démon. La scène durât quelques secondes pendant lesquelles la jeune femme tentait en vint de se débattre et de hurler. Finalement le corps de la succube sembla disparaître comme absorbé par le corps de la jeune elfe qui sombra dans l’inconscience.

Les yeux de la jeune femme se rouvrirent, incinérant les liens qui la retenait elle se relevât enfila la robe qui appartenait à l’ancienne propriétaire de son nouveau corps, la succube devenu elfe et amendée des lois démoniaques limitant ses pouvoirs et son libre arbitre partit en pleine nuit vers une destination inconnu sans se soucier de ce qu’elle venait de perpétrer à l’âme et à l’esprit de la jeune personne appelée autrefois Clarissa.

(hrp : on retrouve la suite de l'histoire d'Alema)

9ème Partie : une nuit à Dalaran

Il fait encore nuit et le silence règne encore sur la ville, Alema ouvrit ses yeux vert parsemés de petits éclats violets. Elle se glisse lentement et discrètement hors du lit enfile une tenue simple mais chaude. Un mouvement attire son attention, la personne encore endormie sous les couvertures bouge, attirée par les traces restantes de sa présence dans le lit, elle prend la place encore chaude et légèrement parfumée qu’occupait la jeune femme. Avec un rictus elle s’esquive dans la pénombre.

A la sortit de l’auberge du centre ville de Dalaran, Alema est saisit par le froid, se couvrant la tête de sa capuche elle traverse la rue pavée déserte. Regardant autour d’elle, elle ne distingue que quelques gardes grelottant dans leurs armures faisant leur ronde habituelle. Arrivée sur la place, elle s’appuie contre le rebord d’un puit attendant que ces gardes tournent au coin de la rue. Appuyée sur sa main elle bascule ses jambes rapidement par dessus le rebord et saute dans l’ouverture du puit. Trois mètres plus bas ses pieds atterrissent en toute souplesse sur une grille le condamnant, le puit en question n’avait qu’en réalité qu’un rôle d’aérateur, mais il était plus esthétique de le camoufler ainsi. L’odeur de pourriture des égouts arriva jusqu’à son nez délicat, elle fit une petite moue dégoutée.

Une fois la grille ouverte, la jeune femme dissimulant toujours son visage à l’aide de sa capuche saute. Les égouts de Dalaran ont plusieurs voies d’accès mais au moins celle-ci est une des seules qui n’est pas surveillée, ce qui arrange bien la manieuse de sortilège, moins de personne saurait ce qu’elle désirait plus elle aurait de chance de l’obtenir. Ses pas résonnent à peine dans les différents tunnels ayant nullement besoin d’éclairage elle passe presque inaperçu parmi les occupants hétéroclites de ces lieux. Son regard est distrait un instant par un rat faisant d’étranges mouvement, comme s’il se battait contre un adversaire imaginaire, il a d’ailleurs pour spectateurs quatre petites tortues qui semblent captivées par les gestes du rongeur. Continuant son chemin Elle arrive enfin a destination, c’est un cul de sac mais c’est le lieux incontesté pour y établir un marché noir ou le contrôle des entrées et sortie était des plus simple. Un étrange personnage semblait l’attendre. Grand d’une carrure bien carré, sa capuche laissait apparaître deux longues oreilles grisâtre et dissimulait à peine la lueur de ses yeux vert. Les autres habitués ne prêtait pas attention aux autres afin de ne pas attirer l’attention. C’était une sorte de règle officieuse : « tu ne m’intéresses pas, et je ne t’intéresse pas ».
-Vous êtes en retard.
-J’ai été retenu… et puis c’est moi la cliente non ?
-Vous l’avez ?
-et vous ?
Le « marchand » sort un cylindre contenant sûrement le parchemin convoité.
-toutes les infos que j’ai réunis sont là d’dans.
Il y aurait encore quelque temps l’homme serait sûrement venus enrichir la collection d’âme de l’elfe mais depuis son « accident » sa résistance avait grandement diminuée et elle restait par conséquent très vulnérable à tous types d’attaque, et elle ne faisait pas le poids contre tous les occupants réunis ici. Elle sortit une bourse.
-v’là vos cailloux.
Il saisit le petit sac et sortit une pierre couleur violette brûlant d’un feu sombre.
-impressionnant…
Relevant les yeux l’homme chercha des yeux sa cliente, sans succès, seul un petit nuage de poussière était à peine visible mais aucune trace de la demoiselle ni du cylindre contenant le parchemin, alors qu’ils étaient encore présent dans sa sacoche quelques secondes auparavant. Grognant et énervé de s’être fait distraire comme un bleu il repartit à ses douteuses occupations.

Consultant le parchemin devant l’évacuation du conduit principal des égouts, Alema examine le parchemin et en particulier l’itinéraire ou plutôt le plan de vol de son objectif. Cette fois ci il faudrait qu’elle fasse beaucoup plus attention au wyrms de glace qu’elle rencontrerait inévitablement lors de son vol. En y repensant elle faisait toujours attention depuis qu’elle avait faillit rentrer en collision avec un de ses béhémoths non mort, dans le ciel du fjord hurlant. Chose surprenante car qui n’y avait jamais été recensé dans cette région, pourtant l’un d’eux avait faillit la percuter. Mais ce qui l’avait le plus étonnée, c’était de voir qu’un étrange individu, sûrement son cavalier, péniblement accroché à l’une des ailles du monstre, criant comme une elfette pré-pubère assistant pour la première fois de sa vie à l’un des concerts des 70 Elites Tauren Chieftains.

L’invocatrice de démons sortit de sa poche un sifflet fait en acier titan dont la gravure couvrant tout l’objet représentait les branches d’un arbres et un dragon. Le sifflet glissa entre ses lèvres puis souffla en douceur, aucun son ne sortait, sauf pour les oreilles d’un dragon bien particulier. Le son ne pouvait être entendu que par un seul et unique dragon, c’était là sa propriété. En vol stationnaire le dragon venait de se positionner juste en dessous de la bouche d’évacuation cette issue était bien la seule qui n’était jamais surveillée ainsi personne ne saurait qu’elle était rentrée dans les égout et encore moins qu’elle avait quitter Dalaran. Alema sourit, puis sauta dans le vide séparant Dalaran, de la foret du chant de cristal. Le dragon amorça une descente verticale en maintenant son assiette afin de récupérer sa cavalière avec le plus de douceur possible, puis une fois cette dernière en place, il s’exécuta à prendre la direction de la couronne de glace.

(hrp : ce chapitre est loin de faire avancer l'histoire mais c'est surtout un clin d'oeil à Monarch, le prochain sera moins plagier mais j'en dis pas plus)

10ème Partie : qu’est-ce que c’est ? un avion ? un oiseau ? ah non c’est :

Le Marteau d’Ogrim luttait contre les vents tourbillonnant, les cordages gelées couinaient, la ferraille grippée, grinçait. L’équipage de l’impressionnant navire volant travaillait sans relâche pour maintenir dans les airs ce monstre mécanique. Une silhouette se glissa furtivement devant un des mécaniciens charger de contrôler la pression hydraulique des moteurs. Le réprouvé sursauta tout en saisissant une lourde clé, puis son regard s’adoucit et il reposa son outil quand il aperçut le visage inoffensif de son interlocutrice.
-Bonjour, Je cherche l’ingénieur Tournboulons.
Devant le visage souriant il bafouillat puis lui indiqua le chemin à suivre.
-Vers la poupe prêt de la salle de briefing, mais n’y rentrez surtout pas ils sont en pleine discussion en ce moment.
Se dirigeant vers l’arrière du navire elle aperçut une humaine entrer dans la salle en question, la reconnaissant immédiatement elle se demanda pourquoi un dragon ayant pris forme humaine se déplacerait jusqu’ici. Haussant une épaule elle continua son avancé jusqu’à apercevoir un gobelin la tête plongé sous un capot.
-C’est vous l’ingénieur Tournboulons ?
Se redressant, le gobelin se cogna lourdement la tête contre une des parois puis sortit sa tête en se la frottant d’une main. Le gobelin dont il manquait visiblement les oreilles, ouvrit de grand yeux en voyant son interlocutrice. Surprise cette dernière écarquilla encore plus les siens en reconnaissant le gobelin aux oreilles manquantes.

(pour comprendre voir : https://cabaret.forumgaming.fr/la-grotte-des-conteurs-f14/l-heritage-que-je-laisse-t1832.htm )

-Alemaaaaaaaaaa ! ! ! !
Le son de sa voix stridente ne provoqua qu’une réaction chez la jeune femme quand le gobelin courut vers elle les bras écartés :
La tête verte de l’individu s’applatissant contre la botte de l’elfe, son talon écrasant le nez biscornue de la petite créature. Il gesticulait pour avancer malgré tout.
-oh… c’est pas vrai… la dernière personne que je m’attendais à voir ici…
Prenant encore plus appuis sur la tête chauve avec son pied Alema se pencha vers le gobelin.
-Qu’est-ce que tu fais ici toi ?
-Moi ? Je répare, et bidouille, ce magniiiifique engin.
Alema regarda soudainement toute la structure se demandant dans combien de temps elle allait se disloquer.
-Comme j’suis content que tu viennes me voir !
-Content ? T’es du style maso ou quoi ? Tu te souviens pas pourquoi il te manque tes oreilles ?
-Si, si ! Grâce à toi et un peu de fond de teint, j’ai pu m’infiltrer dans quartier gnome sans être reconnu et voler plan de gros moteur qui nous fait voler.
-Ah ?
La jeune elfe regarda de façon inquiète la machinerie.
-Oui, oui, gnomes très bons ingénieurs, et j’ai eu beaucoup de succès avec gnomettes très jolies et très très gentilles avec m…
-oui ! j’te crois sur parole, et je tiens pas à entendre les détails !

Plusieurs bruits venant de la « salle de réunion » se firent entendre, un instant plus tard deux gardes sortirent en traînant un type inconscient. Son visage restant caché à ses yeux, Alema n’y prêta aucune attention.
Agitant la main de façon très énervé, la démoniste appuya encore plus son talon sur le nez du gnome-gobelin.
-Bon, j’veux juste que tu me dises tout ce que tu sais sur le cadran de kayburr
-Le quoi ?
-Tu tiens vraiment à ce que je te coupe autre chose qui risque de faire baisser ta cote chez les gnomette ?
Affolé le gobelin recula contre le mur en secouant la tête, la jeune elfe reposa son pied à terre.
-Peut être le connais-tu sous le nom de « D.C.O.S.T. » Déphaseur Chronique Omniscient Spatio-Temporelle ? D’ailleurs pourquoi les gobelins veulent ils toujours renommer les objets avec des noms aussi longs que ridicules ?
Bégayant le Gobelin cherchait visiblement ses mots
-Je ne sais pas où il se trouve mais, je sais qui l’a caché.
-Qui ça ?
-C’est un elfe de la nuit, ou en tout cas il en a l’apparence il vit en ermite dans la forêt de chant du chant de cristal.
-Et où précisément ?