Sylènn

Le matin venait de se lever, l'elfe marchait un air hagard sur le visage, se tournant elle entendit les aboiements. Elle courait, depuis deux jours, sa vie filait à chaques secondes.
La nuit venait de tomber, les loups avaient perdu trace, dans ces reves elle entendait encore les hurlements inhumains, encore une fois elle se reveilla et se leva rapidement. Apres avoir nourri le felin blanc qui la suivait elle replia bagage et s'enfonça dans la foret, quelques lieues encore et l'ocean serait là, elle n'aurait qu'a nager un peut et se refugier sur un petit ilot, de là elle attendrait le passage d'un bateau.... Avec de la chance elle reussirait a ce glisser dans la cale et a atteindre Menethil, ignorant la douleur de sa blessure a la jambe elle se jeta a l'eau.

Un violent coup de pied dans les cotes la reveilla, un autre dans la tete la sonna

"Capitaine!!! Capitaine!! J'l'ai trouvée! j'ai trouvé la chienne qui nous vole not'pain!!"
Secouée violement par l'humain elle essayait de reprendre ces esprits quand une gifle colossale la cloua au mur, la sonant encore plus, un liquide chaud lui coulant sur le visage, d'un revers de main elle toucha son visage et ouvrit les yeux pour decouvrir sa main ensanglantée. Lorsque son regard se porta sur son environnement elle decouvrit quatre marins armée de gaffes pointées sur Brume, a ces pieds les restes de leur compagnon refroidissait deja, la lionne feulait de rage tassée sur elle meme, blanche incarnation de la fureur, griffes et crocs ensanglantées Brume cracha et lança un coup de patte dans le vide.
Sylènn l'aggrippa par la peau du cou et la ramena a elle, affolée elle cherchait du regard un moyen de s'enfuir, le plat bord, l'encadrement pour les canons, lui fit decouvrir une cote lointaine vers l'horizon, hurlant un ordre a Brume elle se jeta a la mer...

La langue rapeuse de Brume, la chaleur du corps de la lionne l'eveillerent, Brume l'avait trainée a l'abris dans les dunes, là elle l'avait veillée. Probablement meme, l'avait elle ramenée au rivage lorsqu'a bout de force Sylènn avait commencée a se noyer. Un lapin salement amoché gisait dans son sang, mais l'elfe trop faible ne fit pas la difficile...

Les paluns, terre de misere a ces yeux, terre de suplice, la fievre des marais la tourmentait, elle venait d'arriver pres des tunnels menants a Dun Morogh,elle etait parvenue a passer les marais mortels, une blessure a la jambe infectée et la fievre la faisant delirer... Sans argent, sans armes...

la magicienne, appitoyée, banda la blessure infectée au mieux de ses maigres connaissances, Elle avait trouvé l'elfe agonisante et evanouie queques instants plus tot, le plus ardu dans l'affaire fût de gagner la confiance de la lionne qui semlait veiller sur elle... Le lendemain, apres quelques decoctions et une nuit de repos, grace a elle Sylènn survecue, echapant aux embuscades orcs de la region et finit par parvenir a Ironforge, perdue elle decida de gagner stormwind...

Deux jours qu'elle rôdait dans les parages, elle avait elu domicile dans les taillis du parc pres d'un cabaret, deux nuits dans le froid à écouter les autres festoyer et rire, les odeurs, la chaleur qui se dégageaient du cabaret torturait encore sa peau bleuit par le froid, son estomac hurlait famine...
Elle replongea sa main dans la bourse, en extirpa deux ridicules pieces de cuivre, d'un regard ironique elle les observa les frottants l'une contre l'autres, deux jours qu'elle cherchait un travail, et personne n'avait voulu de ces talents, les humains, les nains et meme ceux qu'elle avait autrefois surnommés avec naïveté frere, l'avait chassée en se moquant..
Et un soir alors qu'elle cherchait un gite, deux de ces "freres" lui avait proposé un marché special, elle avait refusée et etait partie sous leur quolibets.
Brume l'avait abandonnée a son tour, elle ne lui en voulais pas... Apres tout qui resterait pret d'une creve la faim? Mais son depart au matin avait brisé quelque chose en elle, sa seule amie avait disparue...

L'elfe qui poussa la porte d'entrée en titubant, ne valait pas grand chose au regard de son apparance, deguenillée, le visage amaigrit par la faim qui paraissait encore plus jeune qu'il ne l'etait en realité, elle regarda autour d'elle posant un debut de regard paniqué au "videurs" et bafouilla

"J'ai de l'argent... Je veux juste boire quelque chose et je m'en vais.."

Elle s'assit sur une chaise a l'ecart du monde et commanda un verre de lait chaud a la premiere serveuse qui passait....

[hrp] correction des fautes ce soir, j'espere que c'est coherent [hrp]

Elle s'etait endormie, dehors, le vent berçait de son mumure la jeune elfe. Les ombres etaient tombées sur le parc et les bonnes gens dormaient depuis longtemps d'un sommeil paisible... Paisible, n'etaient pas le mot qui definissait ces reves, ces doutes. Gemissant doucement dans ces songes Sylènn se retourna en proie a son agitation coutumiere, elle etait de retour sur les terres elfes, les ombres se formaient et s'evaporaient, ombres du passé avec leurs eternelles turpitudes, amertume qui faisait naitre a ces yeux ces larmes qui ecrivaient depuis si longtemps sa peine et sa tristesse. Des larmes secretes que seule Brume voyait.
Sylènn poussa un soupir et le vent poussa les branches contre la vitre de sa chambre, le bruit du lui rappeler d'autres souvenirs enfouis car les pleurs laisserent place a un masque de peur sur son doux visage, dehors le temps courait, elle fuyait dans ces reves, dehors les heures s'enroulaient puis mourraient, ces yeux s'ouvrirent brsquement, un voile de terreur pure abbatu sur leurs beauté, tandis qu'un cri muet s'eteignait dans sa gorge.
Le poing dans la bouche, elle ne cessa de le mordre pour combattre son hurlement que lorsque le sang se repandit dans sa bouche, alors elle se calma rassenerée d'etre a nouveau dans la réalité ....

Le matin se leva sur le cabaret, comme d'habitude le repas etait pret, seule Sylènn manquait... Comme d'habitude, fantome des ombres d'un matin bleme elle s'etait enfui une fois de plus vers sa liberté de la journée, apprehendant deja le retour de la nuit et les reves qu'elle amènerait dans ces ombres....

*remarque les plaies sur les mains de Sylenn et fronce les sourcils*

*va chercher ses onguents et lui applique sans un mot*

*embrasse l'elfe sur la joue puis s'eloigne en se promettant de ne pas dormir cette nuit*

Regret attendit longtemps, mais Sylènn ne rentra pas. Du dire de certains elle avait ete apperçue du coté des Carmines, puis elle avait pris le griffon pour Stormwind dans l'intention de gagner le nord pour regler une "histoire". Ces habituels compagnons d'aventures ne savaient rien de plus.

*inquiete* Mais qu'est ce qu'elle cherche dans le Nord ...

*réecoute encore plusieurs fois les témoins qui disent avoir vu Sylènn aux gryphons*

Si elle ne réapparait pas demain, je pars la chercher ...

... et maintenant c'est Palai qui ne revient pas non plus....

Mais on va toutes y passer ?

"Comment ça?"

*se rut dans sa chambre prendre ces armes et son armure*

"Je vais a sa recherche"

*sors a moitiée nue en courant dans le parc en cherchant a s'habiller*

Orllanth etreignait une derniere fois sa tendre éleve, qui partait pour un voyage plus dur que tout ses précedents combats... Elle devait le faire..

Perdre Messy... perdre Sylenn...

Les attaches se défesaient une a une autour de son monde, et l'abandon se fond et l'amertume de ne pouvoir rien faire..

Au coin d'un rue Mnemosyn qui ne regarde pas ou il va percute Sylènn, a moitié nue.

"H..huh? Sylènn? Il se passe quelque chose? Vous avez besoin d'aide?"

Sylènn ne prit pas le temps de s'arreter, elle se contenta de crier a Mnemosynn

"Elle est partie... Gwen me l'a dit, je pars la chercher!!"

Sylènn avait reussi a enfiler sa chemise a present, un gant de maille couvrait l'une de ces mains, elle etait encore en train de se demander comment enfiler le reste quand elle arriva au gryffon, elle en enfourcha un au hazard, bousculant au passage un paladin et un pretre qui se signa en la voyant, ce n'est qu'apres de multiple risque de chutes qu'elle arriva a Menethil ou Orllanth l'attendait, le pantalon de maille toujours a la main. Elle reussit a se calmer et a enfiler le reste de son equipement en attendant le bateau, mais deja tout Stormwind etait en ebulition de l'histoire d'une elfe histerique qui avait traversée tous les quartiers a moitier nue...

"... Elle ...est partie? ... Palia? Regret? Commence a me fatiguer leurs histoires. Vais manger une glace, au moins je serais tranquille"

*Pars vers le marchand de glace*

*La voix de Palia résonne dans la tete de Sylènn*

Ne t'inquietes pas, petite soeur. Il ne peut rien m'arriver la ou je suis, et tu ne peux pas me trouver.
J'ai vu beaucoup de malheurs en quelques jours, je dois repartir dans le reve, moins longtemps que la premiere fois, cela dit...
Mon corps a disparu, et mon esprit l'a quitté. Je renaitrais bientot, n'ai pas peur. Continue à t'entrainer, qu'on puisse aller se battre ensemble à mon retour.
Je serais toujours avec toi, je t'aiderais pour tous tes combats. Ne prends pas de risques inutiles pour me retrouver, c'est impossible.
Je ne t'oublie pas, et je reviendrais...
S'il te plait, rappelle toi de moi

Ma soeur, tu me manques déja.

Tranquillement assise sur sa branche coutumière, Sylènn était perdue dans ces rêveries, sa harpe sur les genoux laissait dans l’air une étrange symphonie, qui aurait put reconnaître en elle l’elfe blessée, malade et amaigrit par la faim qu’elle avait été quelques semaines plus tôt ? Personne ? Vous auriez bien raison, une étrange aura de joie de vivre de douceur et d’amour semblait émaner d’elle.
Sortant de sa rêverie la jeune elfe aperçut en dessous d’elle deux jeunes amants qui se laissaient enchanter par la harpe elfique qu’elle tenait en main, perchée ou elle était, invisible comme a son habitude, les jeunes gens n’avait pas réussi a la localiser et s’accordait en secret quelques doux baisers emplit de la passion du début d’un amour naissant, amusée Sylènn dompta sa musique en une mélodie plus douce, vivante ode a l’espoir d’aimer elle laissait courir ces doigts agiles sur les cordes de son instrument lui arrachant mille notes aux intonations étrangement joyeuse qui s’égrenaient dans le cœur des deux jeunes gens.
Doucement elle accompagna sa musique d’un léger fredonnement qui se mua en un chant doux et tendre

« Qui sommes nous pour décider de l’amitié
Qui êtes vous pour prétendre comprendre notre amour
Laisser au temps le soin de nous apprendre dans ces années
Le souvenir de ces joies que nous apprenons chaque jour

Je ne suis qu’un espoir, qu’une simple saltimbour
Qui guide dans mes mots, joie et douceur
Je ne suis que le livre qui renferme l’arabesque des anciens jours

Mes pas me guident loin de vous parfois
Pourtant mes pensées s’envolent chercher vos cœur
Pour y déposer si beaux sentiments emplit d’émoi
Je ne peux vous aimer a votre juste valeur

Mais sachez, que l’espoir d’une simple saltimbour
Guide mes pas dans la douceur et la joie
J'écris une arabesque dans mon livre d’amour

Mille noms, mille visages et partout les vôtres a mes pensées
Milles pensées, mille fantômes qui hante mes rêves
Mille noms, milles mots qui vous seraient si familier
Ces milles visages fantômes que je dessine sans trêve

Je ne suis qu’un espoir, qu’une simple saltimbour
Qui guide dans mes mots, joie et douceur
Je ne suis que le livre qui renferme l’arabesque des anciens amours

Car dans mes chants, mes contes et mon imagination
Mes seuls mots ne sont que pour vous, qui m’avez accueillit
Partout ils évoqueront nos valeureuses aventures de compagnons
Alors si demain une chanson murmure votre nom

Sachez que l’amour d’une simple saltimbour
A murmuré au vent vos aventures, vos noms
En mille baisers, milles passions, en milles amours…>

En dessous d’elle les jeunes amants c’était endormis l’un contre l’autre, ils avaient goutés tous deux au fruit de la passion, leurs corps nus serrés l’un contre l’autre. Sylènn sourit et d’un bond gracieux sauta au bas de sa branche près des deux amours, un léger souffle d’air que le vent semblait avoir déposé a leurs peaux fit frissonner les deux inconscient, mais déjà elle filait au cabaret pour réveiller sa sœur

<Palia se révéille, et voit sa soeur la regarder. Les yeux de la jeune druide s'illuminent à la vue de sa Soeur, qui lui sourit. D'un seul regard, Sylènn fait oublier tous les mauvais reves de Palia, dont le nuit a été peuplée.
La journée n'aurait pas pu mieux commencer pour Palia, qui respire deja le bonheur et la joie, que rien ne pourra alterer tant que Sylènn la regardera comme ca>

La nuit était descendue sur la foret, couvrant de ces sombres brumes bosquets et clairière, dans le ciel la lune pleine jouait de ces rayons sur les ruisseaux les faisant miroiter de douces couleurs mordorées, le vent déposait de douces caresses sur les feuilles a présent verdis et revigorées. Auriaë inspira profondément la suave odeur de la foret en renaissance, dans son cœur battait une étrange musique, celle du renouveau qu’apporte la mort de l’hiver.
Elle courait d’une ombre a une autres tissant en mille arabesques de gestes aérés une danse ancestrale elfique, son visage en sueur restait concentré sur ces pas, ouvrant son cœur a la nature elle sentit le bien être de la nature sous la caresse du printemps naissant. Sa légère armure de cuir lui permettait a nouveau d’honorer le rite des chasseurs.
De plus en plus vite elle courait dans une danse tantôt élaborée, tantôt proche d’une farandole simple, plus vite toujours plus vite elle tournoyait se jetant dans des danses de plus en plus complexes, plus gracieuses, se cambrant, parfois au delà de l’imaginable, exécutant des sauts que seul la souplesse acquise depuis des années devait lui permettre de réalisé, son visage a présent de plus en plus concentré par l’attention que demandait l’exercice semblait calme et paisible, comme si elle retrouvais en elle-même les souvenirs nécessaire a l’exécution de ces gestes…

Les heures avaient passées, Auriaë était restée sur place, les muscles en feu, la gorge semblant bruler sur un gout de sang, elle n’avait pas réussit a se remettre debout, elle avait exprimée tous ces sentiments pour la terre mère, son bonheur d’avoir retrouvé sa voie, ruisseau et vent l’avait alors bercé de leur murmures jusqu'à ce qu’elle s’endorme d’un épuisement sain, en elle, elle sentait a nouveau la communion qu’elle avait toujours eu avec sa seule maitresse, la chasse était revenue courir en son cœur, elle était heureuse, même dans ces rêves.

je suis tres heureuse que tu te sentes enfin en paix avec toi meme

mais

tu nous a menti
a la Main
au Lotus

nous avons entendu hier tes explications
mais pas tes excuses

c'est pas tres grave
mais je ne trouve pas ca tres respectueux envers tes "soeurs"

Un doux vent jouait sur les vagues de l’océan, lissant leur crêtes avant de les jeter sur l’étrave du navire qui avançait résolument, assisse sur le mat de misaine Auriaë observait de son etrange regard d'argent les flots qui se paraient de mille couleurs émeraudes en miroitants sous un soleil magnifique, sous elle dans l’étrave du bateau une dizaines de dauphins jouait en caquetant, sautant et cabriolant, comme si ils cherchaient a exécute un numéro complexe pour elle.
Bien des lunes avaient passée, depuis qu’elle était partie en mission, elle avait découvert de nouvelles terres, de nouveaux comptoirs commerciaux, d’autres gens, elle ramenait non seulement des souvenirs inimaginables, mais aussi la réussite de sa mission, Madame Tial serait fière d’elle!
Une mouette vint se poser a sont épaule et ricana a son oreille la faisant éclater d’un rire mélodieux et claire, elle écouta la réponse de l’oiseau un instant et sourit, là devant elle, au delà de ces flots, son unique amour l’attendait, et de son rire aigre l'oiseau lui avait chuchotter un doux message, Elle était en bonne santé et cela suffit a pousser la joie de l’elfe qui la laissa exploser a sa manière habituelle, d’une voix claire et rêveuse elle fit taire comme l’on souffle une bougie les conversations des marins en lançant un chant marin aux airs entraînants et doux, le jeune mousse eut tôt fait de sauter par dessus le gaillard d’avant et de la rejoindre sur le filet de proue, son harmonica aux lèvres ou s’épanouissait un sourire espiègle qu’il avait copié sur Auriaë
<Prête dame Auriaë?>
Sans cesser de chanter, elle inclina la tête en acquiesçant et aussitôt le gamin calqua sa musique aux paroles de la jeune elfe, dans leurs dos la voix grave des marins les accompagna alors que ces derniers ployait sous un effort accru.
Une chanson simple, peut être mais si en mesure du caractère de ces gars si rude aux cœurs parfois si grands, ils l’avaient accueillit et choyez, ils lui avait appris leurs coutumes, leurs chants, il étaient venus la voir les uns après les autres, parler de leurs vies ou simplement lui faire la cour, d'une manière tendre elle avait écouté les uns et éconduits les autres, tous savaient qu’il ne pouvaient ne serait ce que rivaliser avec Elle. Son chant se poursuivait, véritable hymne de remerciement a ces hommes, elle parlait de ces terres lointaines qui leurs faisait quitter village, ou ville, elle parlait des belles qui les attendais au pays… Elle avait choisit ce chant en particulier car il était pour les marins de « la Licorne d’argent » ce qu’ils lui avaient fait connaître de ce monde si particulier, les marins chantaient comme on pleure, comme on espere, que ce soit une simple joie ou l'amertume, un chant etait là pour tout raconter, mais dans son chant Auriaë maniait sa musique de façon a ce que même la nostalgie se teinte d’une douce mélancolie emplie d’espoir, derrière elle, les hommes avaient repris son chant et sur le pont il chantaient a présent leurs peines , leurs souffrances, leurs espoirs et souquez ferme hissé ho!
Cheveux au vent, sourire au lèvres, front haut et regard fier, elle observa l’horizon qui au loin abritait Celle qu’elle avait hâte de retrouver, dans son vente une étrange impatience bouillonnait, alors que son cœur battait la chamade, soudain devant elle un ombre apparue a l’horizon, un instant elle resta immobile suspendu dans son chant, puis d’un hurlement de joie elle sauta de joie, l'oiseau s'envola de son epaule en un rire aigrelet, son message transmit il avait attendu que l'elfe voit de ces yeux son message qu'elle hurla dans sa langue
« TERRE !!!!!»
Elle se leva et courut sur le long du mas, sauta sur le plat bord et fonça sur le gaillard d’avant
Avec une légèreté étonnante, puis fila dans l’escaliers de sa cabine, laissant sur son passage des marins reveurs aux sourires un peut idiots.
Là, dans l’étroit couloir elle réussit a éviter le second qui marchait d’un bon pas, avant de s’écraser contre l’immense capitaine nordique, celui ci la saisit dans ces battoirs pour la remettre debout

« Allons tout doux belle chasseresse ! eh eh eh »
« Désolée Capitaine… »
Rougissante elle s’abîma dans la contemplation de ces bottes de cuir noire avant de sentir un gros doigt lui redresser le menton
« Je sais la raison de votre joie… ou plutôt l’ai je entendu eh eh eh, ne vous inquiétez pas, demain soir au plus tard nous seront a terre. Vous allez la revoir votre Regret, sur qu’elle doit être magnifique de tout ce que vous m’en avez dit »
Hochant avec une vigueur idiote la tête elle répondit
« Oh oui Capitaine !! Marcher a ces cotés c’est ce condamner a trouver toutes beauté de ce monde fades a comparé a un de ces sourires »
« Quelle magnifique malédiction ma foi… »
« Oui c’est ainsi, mais c’est la mienne hihihihi »
Souriant, le capitaine inclina la tête et reprit son chemin, alors qu’il allait sortir de la coursive il se retourna
« Au fait ? »
Auriaë s’arrêta et observa l’immense nordique
« Joli chant tout a l’heure…. Mais si vous pouviez éviter de vous balader sur le pont.. Je sais que votre amie fait pâlir la beauté de toute choses…. Mais vous avez le don de laisser mes matelots avec milles rêves en tête doté de l’énergie de poulpes morts sur l’étalage d’une poissonnerie gnome… »
La plantant là rougissante, il gagna le pont dans un rire rugissant et beugla des ordres qui redonnèrent le sourire a la jeune elfe.

« FOUTREDIEU !!! Tas d’feignant ! on a une dame qui se languit a bord, alors double rations de rhum pour tous si on est en vue de baie du butin demain soir ! Et une danse avec Dame Auriaë si nous jetons l’ancre avant la nuit.

Nombreux furent les hurlements de joie et les sifflement, le baume au cœur, les marins entonnèrent des chants jusque tard dans la nuit, alors que dehors, les mouettes riaient de leurs fanfaronnades et de leurs pari

*se precipite comme une folle a baie-du-butin en s'habillant sur le griffon*