Scäre, l'histoire d'un mec...

[HRP : Bon je sais, c'est un perso que vous ne verrez sans doute plus rpment mais je me suis amuser à lui invinter une histoire. A prendre au 1er degré.]

Cette histoire est une pure fiction. Toute ressemblance avec des personnages existant ou ayant existés est strictement fortuite. Et puis qui voudraient faire un Troll aussi stupide ? Quoi ? C’est un talent lié à la race ? Ah bin, tant pis pour eux…

Chapitre 1er : A Star Is Born

Scäre était assis sur un tabouret dans la grande salle du Lotus pourpre. Autour de lui était rassemblé les membres de l’organisation. C’était le soir. Le cabaret avait fermé tôt et il avait été décidé qu’il serait conté une histoire pour passé une agréable soirée au coin d’un feu. Sauf que le seul feu présent était celui des bougies environnantes dans la pièce. Et également le fait que c’était le voleur troll qui avait été désigné à la courte paille pour commencer son récit. Ne sachant trop que dire, il se décida à raconter le parcours de sa vie.
- Mes bien chew frèws et sœuws, je vais vous raconter mon épopée.
Petit mouvement dans la salle. Visiblement Aliciae craignais le pire. Alema avait quand à elle préparé son fouet de cuir pour pallier au manque de sérieux du conteur. Le troll continua.
- Je suis né par une nuit sans nuages. C’était y’a une twentaine d’années p’tet. Mon enfance elle s’est déroulée sans pwoblème… enfin jusqu’à ce que j’ai douze ans.



Scäre se tenait sur la plage qui bordait son village, tout au sud de Durotar. Il avait eu douze ans la veille, mais pas de cadeau. En fait, il n’avait jamais eu de cadeau pour ses anniversaires. Ses frères et sœurs, eux, ils en avaient eu à chaque fois. Mais lui non. Son père lui avait expliqué que c’était parce qu’il ne les méritait pas. Qu’il n’arrêtait pas de faire des bêtises tout au long de l’année. Chose qui était totalement fausse. C’est vrai, qu’avait il bien pu faire pour déplaire aux membres de la tribu ou à sa famille cette année. Il avait volé à plusieurs reprise le marchand de poisson, mais ça, ça ne comptais pas. Il y avait aussi eu le coup du crabe dans la robe du prêtre du village et le feu sur la maison du chef, mais tout ça n’avait été qu’un malheureux concours de circonstance. Et le viol d’un chaman orc de passage à l’écurie par un raptor bourré lui était aussi retombé sur le dos. En fait les deux était totalement bourré (dans plus d’un sens du terme)… mais peu importe. Il regardait l’horizon devant lui, se demandant ce qu’il y avait au-delà. Un vaste océan, plein de mystère et de secret qui devait être découvert. Lui qui jamais n’avait réellement su ce qu’il voulait faire de sa vie, il avait trouvé : marin !

Il avait quitté le village le lendemain, non sans emporter une dague, accrochée à sa ceinture de cuir. Il avait également prévue quelques provisions et était parti. Après avoir préalablement mis une dizaine de crabe dans le lit de son père… Il finit par arriver à Cabestan. Il était jeune et inexpérimenté, mais plein d’espoir. Il fila sur les docks et aborda un marin gobelin.
- Hey mon pote, ça woule ?
Le petit être verts se retourna et fit face au troll qu’il regarda d’un air douteux.
- Qu’est ce que je peux faire pour vous ?
- J’suis v’nue m’enwoler dans les mawines.
- Vous voulez dire les marins ?
- Ouais, ouais s’tu veux.
Le gobelin regarda autour de lui puis poursuivis.
- Vous voulez quel type d’emploi. Commerce ? Transport de personnel ? Piraterie ?
Le troll ne saisissait pas trop de quoi son interlocuteur parlais. Lui, il voulait l’aventure ! Il fouilla dans ses poche et en retira une pièce de cuivre vieille et abimé. « Tiens, elle n’est pas à mon frère celle là ? Bon peu importe pensa-t-il. » Il la jeta en l’air et se dit mentalement que si elle retombait su pile, il ferait du commercial, et sur face, du transport de personnel… la pièce s’envola dans les airs, tournoyant sur elle-même à grande vitesse. Elle monta puis redescendit, tombant à vive allure. Elle vint se figer sur le ponton de bois, entre planche. Tranche. Le troll prit la parole.
- Euh, c’étais quoi la twoisième pwoposition mec déjà ?
- Gaaaaaardes !



Scäre se retrouvais derrière les barreaux d’une cellule à peine plus grande que son ancienne chambre, un placard. Il regardait à travers la petite lucarne le soleil se coucher. Visiblement le gobelin n’avait pas apprécié que le troll lui demande comment il pouvait faire pour s’engager chez les pirates. A vrais dire le port avait été la proie d’attaque massive ces dernier temps par de nombreux vaisseaux au pavillon noir. Certain avec des têtes de morts dessus, d’autre des têtes de tauren mort, de gnome mort, d’elfe mort ou plus rarement encore d’écureuil mais peu importe. Le troll n’en avait pas eu vent et cela lui coûtais la liberté. Il s’approcha de ses barreaux et parla au gardien qui lisait un quelconque journal, assis sur une chaise de bois miteux.
- Hey mec ?! Y’a pas à bouffer dans l’coin ?
Le type lui jeta un regard sans vie et retourna à sa lecture sans même répondre.
- Hey tu sais ce qui va arriver si tu me wépond pas ? Je vais me met’ en colèw et je vais appeler les fowce des dieux twoll, et là je te waconte pas le bowdel que je vais met’…Le garde restait toujours stoïque, ne préttant aucunes attention aux menaces du prisonnier.
- Tu l’auwa voulu mon pot’, ça va et’ l’apocalypse sur tewwe !
Scäre leva son doigt au ciel en tournoyant lorsqu’un bruit sourd se fit entendre. Le mur de sa cellule explosa en morceau et les barreaux volèrent en éclats. Le garde s’était retourné et regardais le spectacle avec effarement.
- Whow, c’est moi qu’est fait ça, demanda à lui-même le troll qui regardait les décombre de sa cellule.
Le garde se leva et s’apprêta à dégainer son sabre lorsqu’il sembla apercevoir quelque chose venir vers lui. Il bafouilla et s’enfui en courant et criant.
- Les pi… les pi… les piraaaaaaates.
Scäre, lui, ne bougeait pas. Il restait dans l’ancien emplacement de sa cellule. Regardant alentour cherchant quelques explications. C’est alors qu’apparurent un orc et un humain en face de lui. Ils étaient habillés de chemise blanche parsemé de tâche de sang, de grand tricorne sur la tête et de deux sabres de chaque côté des hanches. L’orc prit la parole.
- Hey ! C’est toi Luq ?
Le troll regardait autour de lui si il n’y avait personne correspondant à cette description… non. Il haussa les épaules et répondit sans trop savoir pourquoi.
- Bin… ouais c’est moi.
Il avait dit ça juste pour voir ce qui allait se passer. Les deux pirates firent un pas en avant et le saisir au col, puis le traînèrent hors de la pièce par le trou dans le mur. Là le troll put voir au loin, un bateau au voile noir, tirant de grand coup de canon sur la côte. De nombreux soldats ripostaient. La bataille était terrible. L’orc prit la parole.
- Le commandant veut te voir.
- Ah bon ? Et pourquoi ?
- Il veut te tuer de ses propres mains après ce que tu lui as fait.

Dans le prochain chapitre, Scäre vous dévoilera la recette du pain à la banane... ou pas.

Continue : j'adore.

[HRP : Content que ça plaise ^^. Voici la suite des aventures du seul pseudo-pirate hydrophobe d'Azeroth.]

Chapitre 2nd : To be a Pirates or not to be !

Scäre avait été traîné de force sur le navire. Ce dernier s’en allait d’ailleurs de la crique pour prendre la mer. Quelques coups de canon furent encore tirés puis le silence revint. Tout les membres de l’équipage avait fait un cercle autour du nouveau venu qui ne savait visiblement pas comment réagir. Il avait dans un premier temps pensé à se jeter à la mer mais il ne savait pas nager. D’ailleurs il n’aimait pas particulièrement le contact de l’eau avec sa peau… ça l’hydratait. Un type apparu alors devant lui, un humain. Il était grand, plus grand que le petit troll d’a peine 1m 92. Mais ca c’était parce qu’il courbait le dos tout le temps. Et que le fait de se mettre au « garrot » le fatiguait. Enfin peu importe. Le peu d’intelligence de Scäre lui fit dire que le type en face de lui devait être le cuisinier. Il voulait très certainement lui proposer un repas de bienvenue. Il entama la conversation.
- Alows pouw moi ça sewa une escalope de sanglier à la sauce de soja impéwiale et en dessewt une pom…
Le type le prit par le col et le souleva de terre. En fait, au lieu de le soulever il le redressa. Un troll c’est grand quand même. Ainsi, pour la toute première fois de sa vie, Scäre se tenait droit. Une date à marquer d’une pierre blanche dans le calendrier. Le type prit la parole.
- Tu te souviens de moi ?
- Mais oui bien suw’ ! Comment j’auwais pu t’oublier mec !
- Alors j’espère que t’as pas oublié ça aussi.
Le type lui montra un crochet à la place de sa main droite. Le troll ne comprenait plus très bien. Mentir ca tirais pas toujours d’affaire…
- Ah nan ça je me souviens plus twès bien en fait…
- Alors je vais te rafraichir la mémoire !
Il repoussa le troll qui failli passer par-dessus bord. Au lieu de cela il percuta un marin qui, lui, tomba à la mer. Le reste de l’équipage n’y prêta pas attention, jugeant que la scène sur le pont était plus intéressante. D’ailleurs le marin à l’eau ne semblait guère se soucier de son destin. Il était plutôt triste de ne pas voir la suite des évènements depuis là où il se trouvait. Le type prit la parole.
- Tu m’as coupé la main le même jour ou tu m’as volé le plan du trésor ! Tu te souviens ?
Il ne s’en souvenait absolument pas.
- Oui, tout à fait, feinta le troll.
Le gars éructa.
- Et maintenant tu vas le payer !!!
Il se rua sur lui, crochet dans la main droite et épée dans la gauche. Scäre, n’avait aucun goût pour le combat. Il préférait fuir plutôt que d’affronter quiconque. Sa lâcheté n’avait d’égal que sa stupidité, c’est dire. Le troll esquiva donc le premier coup d’épée, un crochet du crochet (c’est pas clair ?) puis une autre estoque avant de se retrouver acculé par le mur de marin qui regardait le combat enthousiastes.
- Hay c’est de la twiche, j’ai pas d’awmes moi…
- Diantre, c’est vrai, dit le capitaine. Qu’on lui donne une lame.
A l’unisson les pirates dégainèrent leurs armes et les tendirent au troll. Ce dernier ne s’attendait pas à tant de générosité. Il en saisit une, la leva au dessus de sa tête. Il ne savait pas véritablement pourquoi il faisait ça, mais ça faisait classe, et tout le monde s’attendait à voir quelque chose de spectaculaire alors…
- O tout puissant dieux twoll, donner moi la fowce de wéduiwe à néant mes ennemis ! Donner moi la fow…
Le soleil se reflétant sur la lame lui brûlait la rétine. Il la baissa et se frotta les yeux, tendant la main vers le capitaine en signe de pause.
- Une seconde…L’autre semblait s’impatienter. Scäre redressa son arme et se mit en garde.
- Tu as fini ? On peut enfin combattre ?
Scäre réfléchit un instant.
- C’est bon mec, je suis pawé…
Le capitaine chargea alors dans un cri d’une incroyable fureur, le troll tendit la main pour stopper l’assaut.
- Attend !
- Quoi ?
- Je suis pas pwêt…
- Mais t’as dit à l’instant qu’on pouvait combattre.
- Bin je voulais voiw si toi tu l’étais.
Le capitaine planta son épée dans le sol, s’appuyant sur celle-ci. Le troll ne savait pas très bien comment faire. Il n’avait jamais manié une épée de sa vie. Une dague de temps en temps pour dépecer le crabe. En fait, à cet instant précis il pensait qu’il allait mourir. 12 ans, c’est jeune quand même… enfin, foutu pour foutu.
- Ok, je suis pwêt.
- Enfin ?! Bon allez, je suis de bonne humeur, je te laisse attaquer le premier.
- Séwieux ?
- Non !
A ces paroles le capitaine saisit son arme avec une rapidité extraordinaire et la lança dans un mouvement circulaire. Le troll se baissa et le type derrière lui fut décapité l’instant d’après. Scäre roula sur le côté, se releva et para miraculeusement l’assaut suivant, puis celui d’après… et encore le suivant. Hey ! En fait c’était pas si terrible ! Le capitaine s’épuisa rapidement. Il recula et prit la parole.
- Tu as drôlement progressé… mais ça ne sera pas suffisant !
Il réattaqua soudainement et le troll recula, glissa, se rattrapa au bras du Capitaine, baissant son arme et lui enfonçant sa lame dans le sternum.



Le capitaine était assit contre la rambarde, le torse plein de sang. Il soufflait péniblement. Scäre se releva et le regarda vivre ses derniers instants.
- Lu… Luq… je dois… te dire… une cho…se…
Il reprit péniblement son souffle et lachâ.
- Luq, je suis… ton père.
Quelle blague vaseuse pensa le troll. Ca ne devait pas être le cuisto mais le clown de bord. Le capitaine mourut alors dans un silence d’église.



L’équipage était silencieux et s’avança sans un bruit vers le troll. Ce dernier commençait un peu à s’inquiéter sur son avenir. Tous autour de lui dégainèrent leurs sabres d’un même mouvement (sauf un qui n’avait plus d’arme), les levant haut au dessus de leur tête. Le troll s’attendait que les lames sinistres s’abattent sur lui d’un moment à l’autre mais les pirates se mirent à crier.
- Gloire au nouveau Capitaine ! Gloire à Luq ! Hou Ha ! Hou Ha !
L’intéressé regarda la scène sans trop comprendre. Lui ? Capitaine ? Ah bin sa carrière commençais bien…



Quelques heures après sa nomination, le nouveau capitaine Luq-Scäre marchait sur le pont, fier comme un coq. Il était habillé d’une chemise aux manches très large et resserrée au niveau des poignets. Un ruban rose lui servait de ceinture et un pantalon noir complétait sa panoplie. L’équipage lui avait aussi remis l’ancien sabre du Capitaine. Une pièce magnifique. La garde était faite d’or forgée finement, parsemé de runes d’argents. Le fourreau n’était pas en reste. D’un bois somptueux, un serpent était sculpté tout de son long.

Le second du vaisseau, un dénommé Biggs faisait les présentations avec les matelots. Scäre avait le tournis d’autant de nom et/ou de surnom tirée d’histoire abracadabrante concernant ses nouveaux sous-fifres. Mais comme un bon Cap’, il écoutait.
- Alors là, dit Biggs de sa voix rauque et singulière, là c’est Hardick.
Le second sembla bloqué en tentant d’expliquer comment le marin avait obtenu ce nom. Ce fut l’orc questionné qui répondit.
- En fait je m’appelle Hardick, alors du coup, pour faire simple, bin, tout le monde m’appelle Hardick…
Le troll hocha la tête, faisant mine de comprendre. Biggs acquiesça et poursuivit les présentations. Ils arrivèrent finalement tout deux en face d’un borgne, un cache noir sur l’œil, qui ne les voyaient pas depuis sa posture. Le second mit la main sur son épaules pour le prévenir et l’homme, surpris se retourna, lançant son poing en pleine figure. Biggs chuta sur le dos, du sang coulant abondamment de son nez pété une fois de plus.
- Puchain, fit l’homme, une main sur son visage pour tenter d’arrêter le sang de couler.
Le fautif fit des gestes incompréhensible pour s’excuser et l’autre compris qu’il n’avait pas fait exprès et leva la main pour dire que ce n’était rien. Il poursuivit, la main toujours sur son visage.
- Lui c’est l’aveugle de ce rafiot… euh de votre vaisseau.
- L’aveugle, bin pouwquoi il est aveugle ? Il n’est pas juste bowgne ?
- Non, répondit l’autre, il est borgne d’un œil et aveugle de l’autre valide.
Scäre se gratta la tête.
- Ah et il est muet aussi.
- Le pauv’, il n’a wien pour lui.
- Non cap’…
Tous deux regardèrent le pauvre homme qui souriait, car il ne comprenait pas ce qui se disait sur lui… ah oui, il était sourd aussi.

Dans le prochain chapitre, Scâre affrontera les 10 000 pirates morts-vivants de la passe des 10 000 pirates morts-vivants... ou pas.

[HRP : Toujours plus loin, toujours plus fort, toujours plus débile... Scäre revient !]

Chapitre 3ème : Les compas c’est pour les maths !

Le bateau filait depuis déjà une semaine. Biggs entra dans la cabine du capitaine qui était assis derrière son bureau. Non pas sur une chaise mais par terre à vomir trippes et boyaux.
- Ca va Cap’ ?
- Oui, oui… Hmm ! Buuuuuuwk…
- Ca n’a pas l’air Cap’.
- Si, si… Hmm ! Buuuuuuwk…
- Z’êtes sur hein ?
- Mais oui… Hmm ! Hmm ? Hmmm…
Le troll se releva. Il n’avait plus rien à vomir, tant mieux.
- Bien suw que ca va Biggs, je faisais juste mes exewcices abdominaux du matin.
- Euh, là on est l’après midi et…
- Aw déjà ? Le temps y passe vite.
- Oui, et à ce sujet…
Le second semblait visiblement gêné. Il poursuivit.
- L’équipage, il voudrait bien savoir ce que vous avez fait de la fameuse carte au trésor.
- La cawte ? Quelle cawte ?
- Bin vous savez… la carte que vous avez volée à l’ancien Capitaine.
Scäre se souvenais en effet d’un truc dans le genre. Mais vu qu’il ne l’avait pas volé il ne savait pas où elle pouvait se trouver. Hmm la situation était ennuyeuse. Si l’équipage ne recevait pas d’instruction quand à la recherche d’un trésor (ou le sabordage d’un autre navire, mais le troll n’aimait pas la violence) alors il s’en prendrait au Chef du navire.
- Ah oui, la cawte ! Bien suw la cawte ! Hmm je vous l’appowtewais apwès avoiw mangé mon sandwich.
- Votre Sandrich ?
- Non, sandwich… avec un « w » comme dans « Whaou ».
- Les crêpes ?
- Non les Sandwich... Bon laisse tomber.
Biggs ne comprenais pas, il s’en alla, laissant le troll à son déjeuner. En fait Scäre n’avais rien à manger dans sa cabine. Il lui fallait du temps pour trouver une feinte et ne pas se faire charcuter par l’équipage. Hmm, sauter à la mer ? Non, il ne savait pas nager. Sauter dans un canot de sauvetage ? Non, il ne savait pas ramer. La situation était épineuse. Bon, tant pis. Foutu pour foutu… tiens ça lui avait pas réussi cette philosophie par le passé ?



La porte de la cabine s’ouvrit avec fracas, s’écrasant contre le bois et, retenue par les gonds, rebondit pour se refermer aussi promptement. On entendit un juron atténué. La porte se rouvrît plus doucement et Scäre sortit sur le pont, la main sur son nez ensanglanté. Il s’éssuya et se planta fièrement au centre du navire.
- MATELOTS ! hurla-t-il.
Tout un chacun regarda son capitaine avec attention.
- J’ai cwu compwendwe que vous vouliez atteindwe le twésor par le biais de la cawte déwobé à l’ancien capitaine et dont je suis en possession.
Les mots lui venaient tout seul.
- Sachez que je n’ai pas… plus… non pas… enfin bref, pas d’cawte à bord !
Les pirates s’amassèrent autour du troll en une seconde, sabre et épée à la main. Scäre se ressaisit.
- J’blaguais… j’ai une cawte.
- Et où elle est ? cria un pirate.
- Elle est… et bin en fait elle est… dans ma tête ! Ah ah ah… ah… ah ?
L’équipage regardait le troll d’une manière dubitative.
- Bin ouais quoi… si elle est dans ma tête on peux pas la voler.
- Sauf si on le décapite, lança quelqu’un.
- Ta gueule toi, lança un autre.
- Quoi, il pas frais mon poisson ?
- Mais qu’es ce que tu parle tête de nœuds ?
- Non il est pas frais ton poisson !!!
Scäre ne pigeait plus rien. Mais c’était quoi ces pirates d’eau douce ? Il finit par lever haut les mains pour calmer l’assemblé.
- Pas de décapité, pas de poisson ni de nœuds… On va à la chasse au twésor !
Silence brutal. Ce n’était pas l’effet escompté. « J’ai dit un twuc de twavews ? » pensa le troll.
- Et on va dans quelle direction Cap’ ?
- Euh quelle quoi ?
- La direction Capitaine, fit Biggs. Vous savez, le sens de marche quoi.
- Ah ! La diwection. Bin euh…
Le troll tourna sur lui-même et désigna une direction aléatoire du doigt.
- Paw là !
Silence total.
- Euh Cap’, vous êtes sur ?
- Bin oui.
- Et comment vous le savez sans boussole ?
- Je me repèwe au vent mec !
Murmure dans l’assemblé. Puis tous se mettent à hurler.
- Vive le Capitaine ! Vive Luq ! Hou ha ! Hou ha !
Chacun retourna à son poste et Biggs se rapprocha de Scäre pour lui demander.
- Le… vent… capitaine ?
- Ouais le vent mec… mais tu peux pas compwendwe. C’est pouw ca que je suis Cap’ et toi que second.
Biggs hocha la tête alors que le troll repartait dans ses quartiers, fier de l’effet qu’il avait démontré. Sans savoir qu’il avait prit la pire direction possible. Au degré prêt.



Le vaisseau était battu par la tempête d’une rare violence. Des creux de plusieurs mètres se succédaient, mettant à rude épreuves les bras et le corps des pirates à bord.
- Toutes voiles dehows ! Hissez les fanions ! Awmez les écoutilles…
Le vent hurlait et la pluie s’abattait drue sur le pond glissant. C’était d’ailleurs de là que le troll hurlait ses ordre sans queue ni tête. En fait du jargon de marin il n’y comprenait rien. Mais un capitaine qui ne gueule pas d’ordre ce n’est pas un capitaine pas vrai ?

Scäre vit passer devant lui l’aveugle et lui fit un croche pied. Ce dernier s’éclata sur le sol détrempé et glissa jusque dans la cale par les escaliers. On entendit un vacarme dut au crash du pauvre marin contre des caisses de bois. Biggs demanda.
- Pourquoi avoir fait ça à ce pauvre marin ?
- Je voulais vewifier son sens de l’équilib’ mec. Et il est pas bon du tout…
Le second acquiesça et se remit à aider ses compères dans la fureur de la tempête.



Le calme était revenu. Le soleil brillait dans le ciel bleu et quelque nuage épars agrémentait le tout. Le bateau voguait à petite allure. Soudain.
- Terre ! Terre !
Tous se précipitèrent pour vérifier les dires et aperçurent au loin une petite île, grande comme Durotar sans doute. Elle était parsemée d’arbre et une grande plage l’offrait aux pirates avenants.
- C’est là les mec ! Le twésows il est suw cette île !
- Hourra ! Vive le Cap’ ! Vive Luq !
- Et ouais les mecs… mais vous réjouisse pas twop vite. Va falloir cweuser pour le twouv…
Tous les marins s’était armés d’une pelle dans l’instant.
- J’vois que vous êtes motivé dite donc.
Le Troll se rua dans sa cabine en attendant l’accostage. Là, c’était la galère ! Comment il avait fait pour en arriver là ?! Réfléchissons. Il avait mentit. D’accord, il se jura de ne plus jamais mentir. Biggs entra en trombe !
- Cap’ vous êtes sur que c’est ici?
Ne pas mentir, ne pas mentir. Dire la vérité.
- J’en suis cewtain mec ! Tu m’pwend pouw qui ?
Merde ! Bon il dirait la vérité demain… Biggs repartit laissant le capitaine seul, apeurée… et comptant ses dernières minutes de vie

Dans le prochain chapitre Scäre décrochera le million à qui veut gagner des "po"... ou pas.

[HRP : je me fend toujours autant la poire à écrire cette histoire. J'espère qu'elle vous plait. Allez Scäre ! You can do it... or not]

Chapitre 4ème : Un Murloc qui vous veut du bien…

- Capitaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiine !!!
Ce cri, Scäre l’avait redouté de tout le temps qu’il était resté enfermé dans l’armoire de son bureau de sa cabine. « Ca y est, je vais mourir » se dit-il. Les membres d’équipage avaient du découvrir la supercherie. C’était ici que se terminait ses douze petite et misérables années de sa vie. Adieu monde cruel. La porte de son armoire s’ouvrit soudainement et Biggs le sortit de là.
- Cap’ ? Vous vous planquiez ?
- Mais non, pas du tout mec ! Je chewchais des fwingues quand un coup de vent il a fewmé la powte et m’a enfewmé.
Pas de fenêtre ouverte.
- Bon peu importe, dit le second. Suivez nous.
Lui, le Cap et deux autre pirates sortir sur le pont, prirent une chaloupe et embarquèrent pour se rendre sur l’île. Une fois arrivé, le Troll vit plusieurs trou creusé sur la plage, d’un mètre de profondeur chacun environ. Ils étaient motivé les bougres ! Au dépend de leur capitaine.
- Expliquez vous Capitaine, lanca un pirates.
- Ouais expliquez-vous ! C’est quoi ce merdier ?
- Quoi il n’est pas frais mon poisson ?
- T’es encore là toi ? Mais dégage avec ton poisson !
- Non il n’est pas frais ton poisson !
Ca y est ça recommençais. Mourir était une bien petite chose comparé à vivre avec cette bande de tordu. Le Troll secoua la tête et prit la parole. La vérité, aujourd’hui et maintenant, pour s’absoudre de tout ses pêché passé.
- Amis… Je vous ai mentit.
« Ca pawt bien ». Les sabres se dégainèrent dans un même élan. « Quoi que… »
- Je… je vous ais mentit…
Tous firent un pas en avant vers le Cap’.
- C’est… en fait…
Scäre tremblais, Un pas de plus pour l’équipage.
- En fait… en fait, faut cweuser beaucoup, mais alows beaucoup plus pwofond mec !
Et merde ! Qui a dit que la vérité sortait de la bouche des enfants ? Les pirates regardèrent leur meneur d’un air incrédule.
- Plus profond ? De combien environ ?
- Bin, pas gwand-chose… A peu pwêt deux-cent mètwes.
- Deux-cent ?
- Ouais mais c’est du sable, c’est facile !
Silence dans l’assemblée. « Deux-cent mètwes ? J’y ais peu êtwe été un peu fowt là, ca va se voiw… »
- Hourra ! Allez les gars on creuse !!!
Et tous reprirent leurs pelles et se mirent à creuser un large trou d’une dizaine de mètre de large sur autant de long. « Je mouwwais un autwe jouw » se dit, soulagé, le Troll.



- Un petit mètre à la pelle, ça useeeeeuh, ca useeeeeuh, un petit mètre à la pelle, ça use les aisselles !
Scäre n’en pouvais plus de cette chanson pourrie. Il allait se flinguer lui-même avant que les autres ne le fassent… au bout de 198 mètres. Purée ils étaient longs ! Soudain le sol se mit à trembler et tous se regardèrent incrédule avant de paniquer et de sortir précipitamment du trou. Le sable se mua et s’effondra sur lui-même, laissant échapper un nuage de poussière… (Le sable ne fait pas de poussière mais c’est pour la mise en scène). Un silhouette apparu et se distingua soudainement au centre du carré creusé. Les ennuis recommençaient.



- Yo !
La paume de sa palme bien en vu, le murloc violet-rose se tenait fièrement au milieu du trou, une canne dans l’autre main. « Oh, bowdel, mais suw quoi je suis tombé encowe ? ».
- Euh Cap’ ? demanda Biggs. C’est quoi…ça ?
- Euh… alows ça… c’est euh…
Le Troll se dit soudainement qu’il aurait été préférable qu’il se fasse buter quelques minutes plus tôt en annonçant la vérité.
- Ca c’est… héhé… et bien ça se voit c’est… un Muwloc !
Téméraire.
- Et qu’est ce qu’un Murloc fait dans notre trou au trésor ?
- Ah bin c’est simple… c’est pawce que… c’est euh… comment vous l’annoncez… c’est… le twésor ! C’est lui !
Oh putain, il ne se souvient pas avoir jamais été aussi loin dans la connerie.
- Hourra ! Vive le cap’, vive le… euh… mais on fait quoi avec un Murloc au fait nous ?
Hmm il fallait maintenant trouver quoi faire de ce Murloc. S’il n’avait aucune valeur il était mort. Le Troll descendit en glissade dans le trou, s’étala par terre, se releva et prit la parole.
- Yo ?! Moi c’est Scäwe, Capitaine du vaisseau et de ces piwates. Et toi t’es qui mec ?
- Moi ? Je me présente, je m’appelle Bond.
- James ?
- Non Monarch. Monarch Bond. Pourquoi James ?
- Je sais pas. Ca m’est venu comme ça…
Bon, on était sur un bon pied là.
- Et qu’es ce que tu fous dans ce twou ?
- J’ai été enterré il y a très longtemps par ma tribu, aujourd’hui disparu, pour avoir fait de la sorcellerie.
- Wah, t’es un sowcier alows !
- Non.
- Ah bon ?
- Je fais de la sorcellerie, je suis un sorcelleur. On t’a rien apprit à l’école.
- J’y allais pas…
- Je vois.
On avançait.
- Bon, dit le murloc, pour m’avoir sortit de là je veux bien réaliser trois vœux !
- T’es un génie ?
- Non un sorcelleur !
Scäre suivait de moins en moins.
- Bon, j’ai pas toute la journée… j’ai un monde à anéantir moi. Tu veux quoi ? Et ne me sort pas un truc comme du "Une popo qui donne des ailes..."
Hm ? Les génie-sorcelleur ça existait pas. Donc c’était sans doute un gros mensonge pour cacher le fait qu’il était comestible. Mais le Troll ne se laisserait pas avoir ! En plus, il avait faim.
- Ok mec… j’ai fait mon choix pour le premier vœu.
L’équipage retint son souffle. Enfin, un trésor.
- Je veux ton slip mec !

Une fin tragique ! Dans le prochain chapitre, Scäre devra choisir entre la pillule bleue et la pillule rouge... et la pillule verte, et la orange, et la violette...

et après c'est moi qu'on traite de cinglé ou psychopathe...


hrp : j'adore !

Bin ça c'est parce que t'es cinglé... et psychopathe... et maso... et violent... et tout et tout...

*Fuit dans une autre dimension*

[HRP : Les épreuves de philo viennent de commencer et déjà des milliers, non, des centaines de milliers d'étudiants suent, suintent et meurt de trouille en priant dieux et diable de ne pas rater cet exercice... et a des dizaines de milliard d'années lumière de ces lieux, dans un monde beacoup plus pixellisé, un Troll demande à un génie ses sous-vêtements. On vit vraiment dans un drôle de monde]

Chapitre 5ème : 3 vœux et pas un de plus.

Un slip ? Son slip ? Le murloc n’avait encore jamais entendu ça. Enfin bon si c’était son vœu… Il chercha dans son pantalon (c’était un Murloc chic) et retira son précieux sous-vêtement qu’il tendit au Troll.
- Ah ah ! dit ce dernier, sur de lui. T’es pas un sowcelleuw !
- Ah bon est pourquoi ça ?
- Pawce que les Muwrloc, ils ne powtent pas de slip ! Je l’ai appwit à mes dépend…
Ca, c’était une longue histoire.
- Bin tu vois bien que si. Bon, deuxième vœu.
Ah, le murloc voulait la jouer comme ça… très bien. Mais le machiavélisme du Troll se refermerait sur lui et prouverais la supercherie. Apres il le mangerait.
- Pour mon deuxième vœu je veux… ton slip !
L’équipage tourna de l’œil. Et leur trésor ? Le murloc lui se demanda si le troll n’était pas gay. Enfin, un vœu est un vœu. Même rituel, il mit sa main dans son pantalon et en retira le bout de tissu qu’il tendit au troll, déconcerté. « Ce Muwloc il avait deux slip sur lui ? C’est pas possible ça… ».
- Ton dernier vœu ?
Le troll réfléchit. S’il demandait un troisième slip ? Non, il en avait déjà suffisamment pour jusque la fin de l’année, si il les réutilisait dans les deux sens. Bon, qu’est ce qu’il pourrait demander ? Une glace ? Une mécabécane ? La paix dans le monde ? Hmmm La glace c’était pas une mauvaise idée. Ou une gaufre peu être ?
- Euh Cap’ ?
Biggs était descendu dans le trou et se tenait à côté du Troll.
- Yep ?
- L’équipage… il voudrait bien que vous gâcher pas votre dernier vœu avec un sous vêtement… on s’est concerté et si vous aimez tellement ça, on est prêt a vous donner les nôtres.
Ils l’aimaient. Ce n’était pas tout le monde qui était prêt à de tels sacrifices.
- Bon, ok j’ai compris.
Il prit une profonde inspiration.
- Je veux… encowe un Slip !
Quoi ?
- Non, je blaguais, je veux un twésow.
« Ouf, je suis nu sous mon pantalon moi maintenant » se dit le murloc.
- Hmm un trésor ? Bin c'est-à-dire que j’en ais pas sous la main mais je sais où se trouve un très gros. Le plus important au monde peu être.
- Ok, on pwend !
Le murloc fouilla dans l’une de ses poches et en ressortit un carte enroulé sur elle-même, maintenu par un fin ruban rouge. Il la tendit au troll qui la prit avec soin.
- Bon bin voilà, j’ai exaucé vos trois vœux, maintenant je vais partir mais avant… vous devez me payer !



Le payer ? C’était quoi cette arnaque ?
- Bin, il faut que je me rachète des sous-vêtements maintenant… alors aboulez les pièces d’or. Sinon, ça va barder.
Les pirates en avaient assez. Scäre aussi. Ils allaient tout de même pas payer pour deux slips et une carte moisi qui n’était peu être pas une vrai carte au trésor. Biggs s’approcha de l’oreille du Troll, lui murmurant.
- Cap’, ce Murloc me tape sur le système si vous voyez ce que je veux dire… Alors je pense que si les gars de l’équipage et moi-même on pouvait… hmm, se défouler un peu, avant de reprendre la mer. Ca serait pas mal quoi Cap’.
- Ok, fait comme tu veux mec.
Le Troll gardais sa carte précieusement sur lui, son sésame de survit. Il sortit du trou pendant que tous les autres y descendaient pour fêter la Saint Bond.



De retour sur le navire, Scäre, entouré par l’équipage, s’apprêtait à déroulé la précieuse carte. D’un geste élégant, il l’étale de tout son long sur le bois du pont et tous purent admirer… une splendide tête de Murloc qui faisait un signe de victoire. Une petite phrase en bas disait : « Les entreprise Murlocs et Co sont heureuse de vous présenter leur carte au trésor du plus grand du monde, seconde édition – Ne pas jeter sur la vois publique »
- C’est quoi encore que ça ? Demanda un pirate.
- On s’est fait rouler ?
- Ouais, retournons voir ce Murloc et cassons lui les ailerons !
- On lui a déjà éclaté les ailerons et ré-enterré. Tu veux tout recreuser ?
- A ouais c’est vrai…
Biggs s’approcha de Scäre qui semblait réfléchir en regardant la carte.
- Hmm je cwois qu’on est passé pwêt de cette ile en fowme de nez de Muwloc y’a twois jouws… Et cette phwase en bas, ca doit êtwe un indice sur la localisation pwécise… Si seulement je savais liwe…
- Euh, Cap’ ? C’est un dessin ça. Ce n’est pas une carte…
- Ah bon ? T’est suw ?
- Sur Cap’.
Le troll fronça les sourcils. Pour lui ça ressemblais bien à une carte pourtant… Soudain un pirate s’exprima.
- Hey regardez derrière !
Tout le monde se retourna.
- Mais non, derrière la carte ! De l’autre côté.
Le Capitaine tourna la carte et tous virent le monde d’Azeroth représenté, un grand sourire aux lèvres. Enfin une vraie carte au trésor ! Le Troll vit une croix rouge dessiné à la main dans le sud des royaumes de l’est. Légèrement au nord de ce qui serait dans quelque temps Baie-du-Butin.
- C’est là qu’il est le twésow ! Allez moussaillons, cap paw là !
- Toute voile dehors, hurla Biggs. Soukez par tribord, il faut du mouvement ! On va direction Sud-Est !!!
Tous les marins étaient en plein essors. Scäre vit passer l’aveugle, lui fit un croche pied et celui-ci s’étala de tout son long avant de percuter le mat et de s’assommer. Le Capitaine se releva, enroula sa carte qu’il mit à sa ceinture et dit à son second.
- Hey mais c’est moi qui gueule comme ça d’habitude mec !
- Oh Pardon Cap’, c’est sans doute l’excitation.
Le troll fit un signe de la main et repartit dans sa cabine, heureux. Enfin il ne se ferait pas découper. Enfin il avait trouvé son premier trésor. Ou du moins la carte. Même si celle-ci allait les mener… jusqu’au bout de l’enfer ! Tin tin tin tintin… (musique dramatique).

[HRP : Hmm pas de chapitre cette semaine. D'une parce que j'aurai du le poster hier sinon. Tant qu'à être rigoureux dans la date... et deux parce que je viens de m'aperçevoir que je l'ai pas écrit. Irrécupérable débile me direz-vous. Hmm, je citerais également une troisième raison, sans doute la première, principale. En fait la première avant la même première citée plus haut. Michael Jackson est mort hier. 1 semaine de silence pour tout les fans de "Thriller". Merci Mayllkeul, grâce à toi, j'ai trouver l'excuse la plus bidon de ce début de siècle.]

[HRP : Il s'est fait entendre. Deux longues semaines que les fans se repaissent de tous et de n'importe quoi en attendant ce splendide chapitre... ah ? On me dit dans l'oreillette que je n'ais pas de fans. Meeeerde ! Bon tant pis. Au pays des stupides, le troll Scâre est Roi.]

Chapitre 6ème : Ils ont tués Mickey !

La tempête ballotait à nouveau le navire dans tout les sens. Le troll en avait assez de ses tempêtes tropicales. En plus, son mal de mer était revenu. Saloperie. Mais ca finira bien par passer se disait-il. Et puis, ça pouvait pas être pire…



Scäre s’était éclaté contre la grosse armoire de sa cabine avant que celle-ci ne lui tombe dessus et qu’il ne perde connaissance. Il se réveilla et s’extirpa difficilement. Un fois debout, il épousseta son pantalon et regarda autour de lui. Tout était sans dessus dessous. Mais qu’est ce qui s’était passé ?
- Capitaiiiiiiiiiiiiine !!!
Tiens, ca venait du pont. Comme un bon Cap’, il prit son tricorne, le posa sur sa tête et sortit de sa cabine.
- Ah ! Capitaine ! Je crois que… je crois que… nous somme en enfer mon capitaine !
De quoi ? En enfer ? C’était quoi encore ce bordel. Le troll jeta un regard autour de lui et vit… absolument rien. Il faisait noir dit donc. D’ailleurs, c’était qui le type qui lui parlait là, tout de suite ?
- Biggs ?
- C’est moi mon Capitaine.
- Où on est là ? Je vois wien…
- Moi non plus mon Capitaine. Mais ne vous inquiétez pas…
Des flammes s’allumèrent soudainement sur le pont du navire.
- On a finit par trouver les lanternes Cap’ !
- J’vois ça mec. Mais ca me dit toujouw pas on est où…
Autour du navire, tout était sombre. On discernait a peine l’eau qui filait d’une douce allure sous la coque.
- C’est supew sinistwe mec ! On fait mawche awwièrwe, je flippe twop là !
- On n’est pas des tapettes ! On file tout droit Cap’ !
- Euh… selon l’awticle 3 du GPS ! « Faite demi-touw dès que possible ».
- Euh le « GPS » mon Capitaine ? C’est quoi ça ?
- Un twuc de Capitaine mec ! Ca veux diwe Gwoupuscule des Piwates euh… c’est pouw quoi déjà le « S » ?
- Sadique ?
- Non.
- Salace ?
- Non.
- Saucisson ?
- Ouais, p’tet bien. Enfin peu impowte… Le code du GPS doit être maintenu ! Alows demi-touw et qu’ça saut’ !
Tout le monde s’apprêtait à faire virer le navire de bord lorsque…
- J’entends un bruit mon capitaine, dit un pirate sur le mât.
- Ouais moi aussi, lanca un autre.
- On dirait un genre de… de…
- De chute d’eauuuuuuuuuuu !!!!
Tout le monde cria, s’accrochant à ce qu’il pouvait. Scâre s’agrippa à Biggs de toutes ses forces.
- Vous me flattez capitaine, dit le second à bout de souffle tellement la pression exercée par le troll était forte.
Soudain le bateau bascula et les pirates hurlèrent de à gorges déployées. Le navire heurta l’eau dans un immense geyser et se stabilisa avant de reprendre sa route tranquillement, toujours enveloppé dans les ténèbres.
- On à eu chaud les mecs ! J’cwois même que j’ai faillis mouiller mon fwoc…
- Il est mouillé Cap’…
- Ah ? Bah c’pas gwave, j’ai plein de sous-vêtement de Muwloc en wechange.
- Là ! Cap’ ! Y’a quelque chose qui bouge.
C’était le pirate du mât. Le Troll leva la tête.
- Mais toi tu dis que des mauvaises nouvelles, mec !
Il regarda cependant dans la direction indiqué et vit, sur un petit rocher, une souris. En fait d’une souris, elle se tenait sur deux jambe, portait une culotte rouge avec des boutons jaunes et avait une tête démesuré. De grandes oreilles rondes et noires ornaient le tout. L’être les regardait, leur faisant des signes de bienvenue. Scâre hurla.
- Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! Feuuuuuu !!!
Les pirates, conditionnés à ces termes, déclenchèrent les canons dans l’instant. Le petit rocher fut bombardé d’une vingtaine de boulet en quelques secondes et explosa sous le choc… Le troll semblait soulagé. Quelle vision d’horreur ! Quelle monstruosité !
- Vous… Vous avez tué Mickey !
Un canard tout aussi horrible venait de faire irruption sur une barque et avait gueulé ça. Scâre hurla.
- Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! Feuuuuuu !!!
A nouveau les canons grondèrent et la barque vola en éclat, déchiquetant son passager.
- En… Enfew… nous sommes… vwaiment en enfew…
Le troll était en sueur, totalement traumatisé.
Soudain l’endroit devint plus éclairé et le navire accosta le long d’un quai bondé d’humain, des enfants pour la plupart. Ils étaient en file indienne dans des rangé séparée par des cordes raccordé à des piquets. Une jeune femme interpella les pirates bouches bée devant ce spectacle.
- S’il vous plaît messieurs ? Il est temps de descendre et de laisser place aux autres passagers.
Des ballons… les gosses portaient presque tous un ballon avec la tête de cette souris. Le troll péta une durite dans l’instant.
- Aaaaaaaah ! Feu moussaillon ! Pas d’quawtier ! On est en enfew ! C’est l’enfew !!! Tuez les tous où ils nous tuewons !!!!
Les pirates dégainèrent leurs armes à feu et ce fut un vrai capharnaüm. D’autres sortirent des rames pour s’enfuirent de ce guet-apens machiavéliques.
Les humains hurlaient.
- Au secours, ils sont armés ! Fuyez.
- Aaaaaaaah !
- Ah ! Maman, ils ont tuées Mickey !
Les pirates, eux, étaient hystériques.
- Tirons nous les gars !
- Aaaaaaaaaaah, y’en a un qui me retient, au s’cour !!!
- Plus vite les mecs ! Plus vite ! Ramez plus fort.
- Armez les canons, encore ! Feu !
L’aveugle courait sur le pont, une arme dans chaque main et tirait en l’air, cherchant de son regard vide une cible. C’était un bordel monstre. Le navire finit par quitter les lieux sous les tires et l’obscurité l’enveloppa à nouveau.



Le bateau filait droit depuis déjà une dizaine de minutes lorsqu’une lumière descendit du ciel et éclaircit la mer. Puis une autre, et encore une… le ciel se débarrassa de ses noirs nuages et tous purent admirer le formidable horizon d’eau devant eux. Tout n’était qu’océan. Biggs s’approcha de Scâre et lui demanda.
- Mon capitaine ? Vous avez une idée de ce que c’était que cet endroit.
Le cap’ était encore sous le choc.
- Pas la moind’. Mais un endwoit, une tewwe comme ça… J’veux diw’… c’est pas humain… enfin c’est pas twoll suwtout. Ca peux que exister dans les piw’ cauchemaw mec !
- Bien d’accord avec vous cap’…
Le navire filait doucement sous la douce brise.

Dans le prochain chapitre (si je suis pas bannis du forum d'ici là pour génocide sur souris-star en papier maché), vous verrez Scâre faire de la planche à voile sur Moby-Dick !... ou pas.

y'a pas à dire : t'es grave !

En tout cas je me suis bien marré, continue comme ça.

[HRP : Encore une suite. Toujous une suite. Mais ça ne finira donc jamais ? Z'inquietez pas ! Le pire pirates que le monde pixellisé de wow ais jamais connu touche au but. Enfin c'est aps gagné quand même...]

Chapitre 7ème : Into the Wild

Scâre se réveilla en sursaut ! Eurêka ! Il savait. Il avait trouvé ! Après tant de temps et d’effort il lui avait fallu un simple rêve. Rêve dans lequel il était un trotteur des plaines à tête de troll qui fuyait des crocolisques marins géants momifiés gays… Enfin bref. Il sauta de sa couchette et couru dans la pièce, ouvrit la porte avec fracas. Gibbs qui s’apprêtait à frapper se la prit en pleine tête et chuta à la renverse. Il se releva et eut juste le temps de voir le capitaine sauter par dessus la rambarde du navire dans un magnifique saut de l’ange.
- Je sais nageeeeeeeeeeeeeeeeeeer ! hurla ce dernier.
On entendit un bruit mou lors de l’impact et tous les membres d’équipages se précipitèrent pour voir. Scâre était étalé sur le sable fin de la plage. Le corps à moitié enterré, il se débattait pour sortir de sa prison. Il finit par y arriver et, à genoux, regarda autour de lui, ahuri.
- Bin, elle est où l’eau mec ?
Gibbs se glissa à ses côtés.
- Euh capitaine, je voulais justement vous prévenir… on a accosté. Enfin on s’est enlisé… Les hauts fonds, vous le savez, c’est traître.
- Hein ? Les hauts fonds ? Mais elle est où l’eau ?
- Derrière capitaine.
Scâre se retourna et vit l’immense étendu d’eau. Il couru comme un fou, bras en croix.
- A moi l’eau ! A moi la nage !
Au loin un pirate qui se baignait fut attaqué par un requin et bien vite un nappe de sang s’étala sur la surface de l’eau. Le troll stoppa net.
- Hmm, tout bien wéfléchi j’iwai plus tawd. C’est mauvais pouw la digestion.
- Mais vous n’avez pas encore mangé Cap’.
- Mais c’est en pwévision tu vois ?
- Ah d’accord…
Les marins descendirent et tous firent face à l’immense forêt qui leurs faisait face. Visiblement, ils étaient sous les tropiques.



Leur navire étant dans l’impossibilité de reprendre la mer, les pirates menaient une expédition dans la jungle pour découvrir les lieux. Après tout, y’avait un trésor dans le coin ! Le troll capitaine gérait la marche avec la carte entre les mains. Ils finirent par arriver dans une petite clairière ou le soleil filtrait doucement au travers des larges branches d’arbres. Ils entendirent soudain un cri effroyable, sourd et puissant. Sans doute d’une bête bien plus grande qu’un homme. Tous déglutirent.
- La jungle me semble dangereuse Capitaine. Nous ferions peu être mieux de faire demi-tou…
- Non, non, non mec ! On y est, on y weste ! Et puis j’ai wien a cwaind’, vous vous sacwifiewewiez pouw moi sans hésiter.
- Euh… si vous l’dites.
Soudain une ombre apparu, volant au dessus du sol. C’était un homme, d’âge moyen qui se déplaçait de lianes en lianes. Il poussa un cri perçant, virile, avant de se projeter dans les airs pour saisir une nouvelle corde naturelle mais, arrivant dans la clairière, n’en trouva pas, et s’écrasa sur le sol. Le cri prit fin de manière pitoyable.
- Hey ! Ca va mec ?
L’autre se releva et regarda autour de lui si personne ne l’avait vu. Ah ? Il y avait des gens ?! Dommage.
- Hey ! Les amis… euh pirates. Je ne sais pas si c’est une bonne nouvelle en fin de compte. Enfin bref, si vous pouviez ne pas parlez de ça. Que ça reste entre nous…
- Tu pawle de comment tu t’es viandé comme naze ? Ou bien de ton slip en peau de léopawd ?
- La chute. Je parlais juste de la chute… et pour le slip ça serait sympa aussi. Les autres sont au sales et…
- Ouais je sais ce que c’est mec. J’ai des fwingues de wechange d’un muwloc dans ma cabine si tu veux ?
- De murloc ? Non merci ça ira. J’lai ais mit à laver ce matin. Il ne devrait pas tarder à être sec. Mais au faites, qu’est ce qu’un groupe de pirate fait par ici ?
Scâre montra la carte du doigt.
- On est à la wechewche d’un twésow mec !
- Un trésor ? Oh ? Hey mais c’est mon dessous de table.
Le troll chercha autour de lui.
- Où ça ?
- Mais ce que tu tiens dans les mains !
- Ton dessous de table ?
- Ouais ! Avant il me servait de serviette de bain durant mes partie de strip pok… euh, j’veux dire on me l’a volé y’a quelque temps déjà.
Un éclair illumina les yeux de Scâre.
- Mais alows mec ! Tu sais il est où le twésow !
- Bin bien sur, c’est moi qui l’est confectionné cette carte.
- Et tu peux nous y emmener.
- Ouais pas d’problème, mais avant j’dois aller chercher ma mécabécane. Elle est au lavage. Venez suivez moi.



Après une dizaine de minutes de marche (et quelques lianes), le groupe arriva jusqu'à un lac, d’une eau bleu azur magnifique. Des crocolisques doraient sur la plage et Scâre les évita soigneusement. Son coté trotteur des plaines ressortait sans doute. Tous s’arrêtèrent à quelques mètres d’un éléphant qui pompait de l’eau du lac avec sa trompe avant d’en asperger une moto. Mais le plus surprenant était sa couleur. Bleu.
- Et voilà, elle est propre. Dit le sauvage en string de peau.
- Hey mec ! il est pas malade ton éléphant là ?
- Bin non, c’est sa couleur naturel.
- Ah ok, s’tu l’dis.
- Oh mais j’y pense, j’ai oublié de me présenter. Je m’appelle…
- Tarzan ! Suwpwis hein mec ! Ouais je sais, j’ai un don inné pour twouver les noms.
- Euh, en fait j’m’appelle Michel.
- ... Ca sonne supew faux. Tu veux pas changer ?
- Pas vraiment non.
- Bon tant pis, moi c’est Scâwe mec ! Lui c’est Biggs, lui c’est l’bigleux…
- Il semble plus aveugle que bigleux.
- Ah parce que tu connais mieux mon équipage que moi mec ?
- Euh non c’est pas c’que je voulais dire.
- Enfin bref, lui c’est Hawdwick, lui c’est machin…
Et ainsi de suite jusqu’à ce que tous soit présenté à Michel. Ce dernier en avait mal au crâne. Scâre poursuivit.
- Bon, et le twésows, il est ou mec ?
- Ah oui, j’avais faillit oublier. Il est par là.
Il désigna une direction.
- Vous marcher environ dix ou quinze minutes et vous devrez tomber dessus.
Le troll sourit. Enfin, un trésor ! Un vrai !
- Bon bin c’est pas l’tout mais ma femme m’attend pour le diner.
- Ta femme ?
- Bin oui. Tu me croyais pas marier.
- Bin vu tes fwingues…
- Oui bon ça va… c’est le week-end, je peux m’habiller comme je veux quand même !
Michel fit un signe de main à tout le monde et enfourcha sa moto avant de partir dans la jungle dans un bruit affreux. Scâre retint ses larmes et tous partirent dans la direction indiquée.

Dans le prochain chapitre, Scâre deviendra fort et cultivé... est-il besoin de préciser "ou pas" ?